Bernardo Rico y OrtegaBernardo Rico y Ortega Portrait de Bernardo Rico par Raimundo de Madrazo y Garreta.
Bernardo Rico y Ortega, né à L'Escurial (Madrid) en 1825 ou 1830[N 1] et mort à Madrid le , est un graveur espagnol qui a collaboré dans de nombreuses revues culturelles espagnoles, dont La Ilustración Española y Americana. Il est le frère du peintre Martín Rico. BiographieDisciple à Madrid de Vicente Castelló et de son oncle Calixto Ortega[1], il publie ses premières œuvres dans les revues Semanario Pintoresco Español et La Ilustración, pionnières en Espagne de la presse illustrée. Il présente ensuite des gravures à l'Exposition nationale des beaux-arts de 1856, 1858 et 1864 deux médailles de troisième classe et un prix d'honneur en 1866. Il illustre régulièrement les colonnes d’El Museo Universal ainsi que plusieurs romans : El cocinero de S.M., Luisa ó el ángel de redencion, Garibaldi y Diego Corriente et essais : Historia del Escorial, El drama de 1793, El Arte en España, Nuevo viajero universal, Historia de las armas de infantería y caballería, notamment[1]. Il collabore dans La Ilustración de Madrid (es), où il assiste notamment Marcelo Paris et Arturo Carretero y Sánchez ; il répondait à toutes les exigences de la gravure, signant ses œuvres et celles de ses nombreux disciples quand elles sortaient de l'atelier[2]. Il fait de même dans La Ilustración Española y Americana, où il devient directeur artistique[3] ; « [La Ilustración Española y Americana] doit en grande partie [à Rico y Ortega] sa prépondérance et expansion[N 2] ». Il devient président du Círculo de Bellas Artes[4]. José Gutiérrez Abascal (es) déclarera dans un obituaire de La Correspondencia de España, à la suite de la mort de Bernardo Rico, que « peu d'estampes auront été publiées en Espagne depuis 1850 pour illustrer des romans, décorer des œuvres, reproduire des monuments, qui ne portent la signature de Bernardo Rico comme graveur[N 3] ». Mort le [6], il est enterré dans un sarcophage du patio de Santa Gertrudis, dans le cimetière de Saint-Just de Madrid[7]. ŒuvreLes critiques de son temps, vers 1868, voyaient dans son œuvre un manque d'attention dans l'utilisation matérielle de la gravure, la portant toute sur le dessin[1]. Notes et références
Notes
Références
AnnexesBibliographie
Liens externes
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