Échouant à HEC, Bertrand intègre l’École supérieure de commerce de Reims et passe le CAPES en sciences et techniques économiques. Il rencontre à Reims, Gilbert Bécaud pour qui il va travailler sept ans avant de monter sa propre société, Sidonie, qu’il vendra par la suite à EMI.
En 1968, Marie-France Brière, réalisatrice à Europe 1, lui fait écouter un album de Julien Clerc et signe un contrat avec lui. Il devient gérant des éditions Rideau rouge. Après un premier refus d'Artmedia, son fondateur, Gérard Lebovici, accepte, en 1975, de créer, dans le domaine musical, une branche de l’agence « Voyez mon agent » (VMA), dont il détient 51 % du capital et en trois ans, atteint la moitié du chiffre d’affaires d'Artmédia. Après l'assassinat de Gérard Lebovici et la démission de Jean-Louis Livi, il emprunte, en 1990, 13 millions de francs et prend la majorité du capital d'Artmedia[2].
En 2005, il est nommé chevalier de la Légion d'honneur[6].
En 2012, Cécile Felsenberg et Céline Kamina quittent Artmedia avec 150 talents, réalisateurs et acteurs, contre 2,2 millions d'euros, en guise d'indemnités, pour créer UBBA[7].
En 2016, Bertrand de Labbey cède Artmedia à Claire Blondel mais conserve l'agence VMA ; les équipes se séparent en deux agences concurrentes qui gardent chacune leur nom[8].
↑« LABBEY de LA BESNARDIÈRE (de) : d'argent au sautoir de sinople ; Normandie (Falaise) ; extraction (maintenue en 1667) », in: Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, Robert Laffont, 2007, p. 109.