La brigade Harel est créée le 16 avril 1948 en tant que division du Palmah, peu après l'opération Nachshon. L'unité est composé de trois bataillons : Sha'ar Hagai – connu sous le nom de 1er bataillon ; Ha-portzim - connu sous le nom de 2e bataillon ; Giv'ati ou 54e bataillon. Elle rassemble 1 400 hommes[1] tous ayant combattu lors de l'opération Nachshon dans la région de Jérusalem. Son nom Harel (« montagne de Dieu ») vient du mont Sion à Jérusalem[2].
Cette unité d'infanterie est dirigée par Yitzhak Rabin, son premier commandant, avant d'être ensuite remplacé par Joseph Tabenkin(en)[3],[4]. Au début de la guerre de Palestine de 1948, la guerre d'indépendance israélienne, les unités Palmah deviennent des unités de combat tactiques. En avril 1948, la brigade Harel, alias la 10e brigade, est créée pour commander la totalité des unités présentes dans les collines de Jérusalem.
Dès sa création, la brigade commence l'opération Harel, continuation directe de l'opération Nachshon, entre le 16 et le 21 avril 1948[5]. Le 22 avril, la brigade est affectée à l'opération Yevusi dans le but de prendre le contrôle des crêtes nord surplombant Jérusalem, puis de prendre le contrôle des quartiers sud de la ville. Au cours de cette opération, la brigade dénombre trente-trois morts dans la bataille de Nebi Samuel et dix-neuf morts dans le quartier de Katamon[6],[7].
Le site Web du mémorial du Palmah dénombre 274 pertes parmi la brigade Harel. Trente-quatre ont été tués à Nabi Samuel et dix-huit à Katamon[9].
Crise de Suez
En 1956, pendant la crise du canal de Suez, la brigade combat en tant que brigade d'infanterie, commandée par Shmuel Gudar. En 1959, la brigade est transformée en unité de réserve du corps blindé.
↑Ben Gurion, David (1993) David Ben-Gurion, War Diaries, 1947–1949. translated by Samir Jabbour (Arabic). Institute of Palestine Studies. Page 302. (15 May 1948).
↑"Come, let us go to the mountain of God ... Zion" (Isaiah 2:4)