Bruno Sido
Bruno Sido, né le à Paris, est un homme politique français. Il est sénateur depuis 2001. BiographieIngénieur agronome, Bruno Sido s'installe dans la Haute-Marne en 1977 et devient exploitant agricole sur des terres appartenant à son grand-père. Il devient la même année, conseiller municipal de Roches-sur-Rognon. Il milite au sein de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles et préside la Fédération Départementale des Syndicats d'Exploitants Agricoles de la Haute-Marne de 1989 à 1995. Il devient conseiller général pour Saint-Blin en 1994. Il est élu maire de Saint-Blin en 1996. Atteint par le cumul des mandats exécutifs, il ne se représente pas en 2001. En mars 1998, il conduit la liste RPR-UDF à l'élection régionale de Champagne-Ardenne. Sa liste obtient trois élus dont lui-même et il devient vice-président du conseil régional de Champagne-Ardenne. Le , il succède à Pierre Niederberger en tant que président du conseil général de la Haute-Marne. Il est reconduit dans ses fonctions de conseiller général et président du conseil général en mars 2001 et 2004. Il est élu sénateur dans le département de la Haute-Marne en 2001. La loi sur le cumul des mandats l'oblige à démissionner en octobre 2001 de son poste de conseiller régional. Il soutient la candidature de Bruno Le Maire au congrès de l’UMP de 2014 et celle de François Fillon pour la primaire présidentielle des Républicains de 2016[1]. AffairesFrance Soir fait état, en 2011, d'une utilisation dispendieuse des fonds du conseil général de la Haute-Marne : il utiliserait une voiture C6 avec chauffeur et vivrait dans un hôtel particulier avec sa famille grâce à l'argent du conseil général[2]. Le , une enquête de la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique révèle qu'il était propriétaire d'un compte en Suisse non déclaré. Il confirma l'information, déclarant qu'il avait régularisé son compte en 2013[3]. Il est condamné par le tribunal correctionnel de Paris, le , dans le cadre d'une comparution avec reconnaissance préalable de culpabilité, à six mois d'emprisonnement avec sursis et 60 000 euros d'amende pour omission dans sa déclaration de patrimoine et blanchiment de fraude fiscale[4],[5]. En 2020, alors que Bruno Sido est un « farouche défenseur du nucléaire » et opposant déclaré à l'énergie éolienne (il s'est opposé à l'implantation de 330 générateurs éoliens dans son département), il autorise la société Calyce Development à édifier sept aérogénérateurs sur un site appartenant au groupement foncier agricole des Breuils, dont il est copropriétaire, contre un revenu compris entre 12 000 et 24 000 €[6]. Détail des mandats et fonctions
Anciens mandats
MissionsBruno Sido s'intéresse particulièrement aux textes législatifs portant sur l’agriculture, l’environnement, l’énergie, ou encore le développement rural. Il est membre du club parlementaire CERES sur l'avenir de la recherche agronomique[7]. Parmi les textes de loi significatifs examinés ces dernières années, Bruno Sido a rempli les fonctions de rapporteur pour :
Notes et références
Liens externes
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