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Toponymie
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Histoire
Face à la difficulté de trouver des candidats pour gérer la commune de Yaucourt-Bussus, sa municipalité envisage depuis les élections municipales de 2020 une fusion avec Bussus-Bussuel et a engagé en 2023 des pourparlers pour crééer une commune nouvelle les regroupant[4].
La commune nouvelle est ainsi créée à la demande des deux conseils municipaux réunis le [5], et après une consultation locale validée par 68,7 % des électeurs de Bussus-Bussuel et 63,2 % de ceux de Yaucourt-Bussus[6],[7], par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le [8]
Le chef-lieu de la commune nouvelle est fixé à la mairie de l'ancienne commune de Bussus-Bussuel[8].
Jusqu'aux élections municipales françaises de 2026, le conseil municipal de la commune nouvelle est constitué de l'ensemble des membres en exercice des conseils municipaux des deux communes fondatrices[9].
Pour le mandat 2026-2036, le conseil municipal sera constitué de 19 membres[10], y compris le maire et les adjoints.
L'association les Zhironloins[15]
a élaboré un spectacle son et lumière « Le dernier moulin d’Erix » organisé autour du moulin de Bussus-Bussuel et préenté en septembre 2023 et en août 2025[16].
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Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
À Bussus-Bussuel
Église Saint-Michel[17],[18]. L'édifice, tout en brique, a été bâti en 1897, pour bénéficier d'un lieu de culte, tout comme le village voisin de Yaucourt-Bussus.
La chapelle d'Hémimont du XVIe siècle. Dépendant initialement du château de Yaucourt[4] et primitivement construite à l'endroit où se trouvait un petit temple gallo-romain, elle a été endommagée plusieurs fois : tornades, troupes allemandes en 1941 et reconstruite en 1982. De très anciens graffitis sont alors remis en évidence[19]. Elle a été le siège d'un pèlerinage annuel des marins abbevillois, à l'époque où Abbeville avait son port, aux XVIIe et XVIIIe siècles, en souvenir d'un échouage légendaire d'un bateau qui naviguait sur une rivière, aujourd'hui asséchée passant en contrebas de l'actuelle chapelle. En effet, celle-ci aurait été construite en remerciement par les rescapés[20].
La ferme abbatiale avec son mur d'enceinte et sa mare.
La chapelle funéraire, route de Gorenflos. Un ancien maire de la commune y est inhumé[21].
La plaque funéraire de Philippe Carette (1551-1631), seigneur de Bourny, Fressa, Cornehotte, Rigauville... et de son épouse Marguerite de Ribaucourt (1555-1628), anciens habitants notoires de Bussus, qui se trouve dans l'entrée de l'église du village et qui est classé au patrimoine historique.
Château et parc, 23, rue Michel-Legry[24] de Yaucourt. L'édifice date de 1633. Il a été remanié entièrement au XVIIIe siècle. Il a été la propriété du marquis de Rambures et d'Augustin Debray, maire d'Amiens sous Napoléon Bonaparte. C'est le dernier témoin de la seigneurie de Yaucourt[25].
Le moulin Vaillant-Tellier du XVIIe siècle. À cet emplacement, situé sur la route reliant Bussus-Bussuel à Ailly-le-Haut-Clocher et en réalité à Yaucourt-Bussus[4] trois moulins étaient présents jusqu'au début du XIXe siècle[19]. Après avoir été donné à la commune par l'héritière du dernier meunier, Monique Tellier-Bezoc, trois campagnes de restauration, dont la dernière s'est achevée en 2023 sous la direction de l'architecte belge Eric Vanleene, ont permis de remettre en état l'édifice et de le doter de ses ailes qui peuvent à nouveau tourner[26],[27].
L'église
Le monument aux morts pour la patrie.
La salle communale.
Le moulin de Yaucourt-Bussus, avant que ses ailes ne soient remontées.
↑Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑ ab et cOlivier Bacquet, « Et si Bussus-Bussuel et Yaucourt-Bussuel ne formaient plus qu'une seule et même commune… : Les municipalités de Yaucourt-Bussus et Bussus-Bussuel ont entamé une réflexion qui pourrait aboutir à un mariage des deux villages, et la création d'une commune nouvelle », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑ a et bGael Rivallain et Alexandra Mauviel, « C’est voté pour Bussus-lès-Yaucourt ! », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Réunis simultanément, les conseils municipaux de Bussus-Bussuel et Yaucourt-Bussus ont délibéré ce lundi 16 septembre pour la création de leur commune regroupée de 558 habitants désormais ».
↑Vincent Hery, « Les habitants de Bussus-Bussuel et Yaucourt-Bussus valident largement la fusion des communes », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« L’ouest de la Somme va avoir une première commune nouvelle. Le « oui » à sa création l’a emporté largement, ce dimanche 16 juin 2024, lors de la consultation organisée ».
↑ a et bGael RivallainTexte en gras, « Le nom de la future commune nouvelle fusionnant Bussus-Bussuel et Yaucourt-Bussus est connu », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Trois mois après un vote favorable des habitants, les conseils municipaux des deux communes délibéreront simultanément le 16 septembre pour valider le projet de constitution de… Bussus-lès-Yaucourt. ».
↑ a et b« Arrêté préfectoral du 24 septembre 2024 portant création de la commune nouvelle de Bussus-lès-Yaucourt », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2024-186, , p. 36-39 (lire en ligne [PDF], consulté le ).
↑« Mathieu Doyer devient le premier maire de Bussus-lès-Yaucourt », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le )« Daniel Marcassin est la principale cheville ouvrière de ce rapprochement inattendu et qui est aujourd’hui bel et bien devenu une réalité. Son enthousiasme et sa conviction ont permis de convaincre une majorité d’élus, mais aussi une majorité des deux tiers des habitants ».
↑Gael Rivallain, « Bussus-lès-Yaucourt : la commune fusionnée a élu son nouveau conseil municipal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le )« Réunis ce jeudi 2 janvier 2025, les 22 élus de Bussus-Bussuel et de Yaucourt-Bussus ont désigné Mathieu Doyer comme nouveau maire, suivi de six adjoints au sein de la nouvelle équipe du village ».
↑Olivier Bacquet, « Bussus-Bussuel entre dans le cercle fermé des villages "3 Fleurs" », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années 2021 et 2022.
↑Olivier Bacquet, « C'est quoi Les Zhironloins, ce groupe au drôle de nom à Bussus-Bussuel ? », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandra Mauviel, « Le son et lumière « Le dernier moulin d’Erix » revient pour une seconde saison en août 2025 à Bussus-Bussuel », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bacquet, « Un puits, un squelette d'enfant… Grandes découvertes sous la chapelle de Bussus-Bussuel », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑André Guerville, Chapelles et oratoires en Pays de Somme, Abbeville, Frédéric Paillart, coll. « Richesses en Somme », 4e trimestre 2003, 302 p., p. 78 (ASINB000WR15W8).
↑Matthieu Hérault, le Courrier picard, édition Picardie maritime, « Yaucourt-Bussus, le château entre dans la trance », 5 mai 2018, p. 8.
↑Yann Defacque, « Le moulin de Bussus-Bussuel a retrouvé ses ailes lors d'un chantier magistral : Retour en images sur la pose des ailes du moulin de Bussus-Bussuel sous le regard attentif et admiratif de plusieurs habitants et du maire Mathieu Doyer », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑Olivier Bacquet, « A Bussus-Bussuel, le moulin a retrouvé ses ailes, pour le bonheur des anciens : Les doyens ont assisté à l'inauguration du moulin Vaillant-Tellier, qu'ils ont connu enfants à l'état de ruines. Après trois campagnes de restauration, il a retrouvé ses ailes », Le Journal d'Abbeville, (lire en ligne, consulté le ).
↑Alexandra Mauviel, « Le boxeur Johann Duhaupas épouse sa Charlotte à Bussus-Bussuel », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
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