Cangdi, l'empereur bleu-vert, est l'une des cinq manifestations de Shang Di. Il est associé au printemps. Il est vénéré comme le dieu de la fertilité. Le Dragon bleu-vert (青龙, Qīnglóng) est à la fois sa forme animale et sa constellation. Il est Tàihào太昊 (Fu Xi)[1]. Son épouse est la déesse de la fertilité Bixia. Sa planète est Jupiter[2].
Cangdi est connu sous le nom de Dongyue Dadi ou la « Grande divinité du pic oriental ». Le pic oriental est le Mont Tai, une montagne sacrée[4],[5]. Il est vénéré à la fois dans le taoïsme et le bouddhisme chinois avec ce nom[6]. Il y a longtemps, les gens croyaient que le mont Tai était un lieu où les esprits des morts se rassemblaient. Ils pensaient que le dieu du mont Tai était le plus puissant des dieux des enfers et qu'il contrôlait la vie et le statut des gens sur Terre[7]. Dans le taoïsme, on dit que Dōngyuèdàdì est le petit-fils de l'Empereur de jade[7].
Pendant la dynastie Han, la cérémonie Feng Shan a eu lieu sur le mont Tai[8]. C'était une cérémonie très importante, et l'empereur devait la terminer pour montrer qu'il avait le mandat du ciel[9]. La cérémonie débuta en 219 av. J.-C., sous le règne de Qin Shi Huang, qui fut le premier empereur de Chine[10].
Le rôle de l'empereur Dongyue s'est accru. Il est devenu plus qu'un dieu de la région. Il est devenu un dieu de la vie et de la mort en général[6]. À Taïwan, les gens pratiquent un rituel appelé « la prise de la ville » (打城) pour honorer l'empereur Dongyue, ce qui montre comment son rôle a évolué au fil du temps[11].
Notes et références
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↑(en) Jeaneane D. Fowler, An introduction to the philosophy and religion of Taoism : pathways to immortality, Portland, Ore., Sussex Academic Press, (ISBN1-84519-085-8, OCLC57514728, lire en ligne)
↑(en) Xiaochun Sun et Jacob Kistemaker, The Chinese Sky During the Han: Constellating Stars and Society, Brill, (ISBN9004107371, lire en ligne).
↑(en) Jeanine D. Fowler, An Introduction to the Philosophy and Religion of Taoism: Pathways to Immortality, Sussex Academic Press, (ISBN1845190866, lire en ligne)
↑(en) Jonathan Karam Skaff, Sui-Tang China and Its Turko-Mongol Neighbors: Culture, Power, and Connections, 580-800, Oxford University Press, , 146–147 p. (ISBN978-0-19-999627-8, lire en ligne).
↑(en) Wang Jing, The Story of Stone: Intertextuality, Ancient Chinese Stone Lore, and the Stone Symbolism in Dream of the Red Chamber, Water Margin, and The Journey to the West, Durham, Caroline du Nord, Duke Press, , 66–69 p. (ISBN082231195X).
↑(en) Centre, « Mount Taishan », UNESCO World Heritage Centre (consulté le ).