Créé au XIXe siècle, le canton de Brest-III est modifié par décret du réorganisant les cantons de Brest[1].
De 1833 à 1848, les cantons de Brest-2 et de Brest-3 avaient le même conseiller général. Le nombre de conseillers généraux était limité à 30 par département[4].
Le décret du supprime le canton de Brest-III ; son territoire correspond au nouveau Brest-Centre[2].
Un nouveau découpage territorial du Finistère entre en vigueur à l'occasion des élections départementales de mars 2015, défini par le décret du 13février 2014[3], en application des lois du (loi organique 2013-402 et loi 2013-403)[5]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[6]. Dans le Finistère, le nombre de cantons passe ainsi de 54 à 27. Le canton de Brest-3 est recréé par ce décret.
Instituteur puis directeur d'école Conseiller municipal de Saint-Pierre-Quilbignon (1912-1925) Conseiller d'arrondissement, Brest (1925-1934) Conseiller municipal (1935-1941) de Brest Révoqué par le Gouvernement de Vichy en 1941
Ingénieur, ancien conseiller régional, vice-président, Président de la commission solidarités, enfance, famille ,ancien conseiller général du Canton de Brest-Saint-Marc, adjoint au maire de Brest (1989-2014)
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Florence Cann et Marc Labbey (PS, 31,66 %) et Maxime Bailliache et Michèle Languille (FN, 18,41 %). Le taux de participation est de 46,1 % (10 609 votants sur 23 012 inscrits)[11] contre 51,11 % au niveau départemental[12]et 50,17 % au niveau national[13].
Au second tour, Florence Cann et Marc Labbey (PS) sont élus avec 70,63 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 46,04 % (6 534 voix pour 10 594 votants et 23 012 inscrits)[14].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[15]. Dans le canton de Brest-3, ce taux de participation est de 31,16 % (7 311 votants sur 23 461 inscrits)[16] contre 35,55 % au niveau départemental[17]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Yves Du Buit et Emmanuelle Tournier (Union au centre, 29,57 %) et Florence Cann et Marc Labbey (Union à gauche, 27,41 %)[16].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[18], 36,76 % dans le département[17] et 32,5 % dans le canton de Brest-3[16]. Yves Du Buit et Emmanuelle Tournier (Union au centre) sont élus avec 50,04 % des suffrages exprimés (3 489 voix pour 7 630 votants et 23 474 inscrits)[16],[19],[20].
Composition
Composition avant 1973
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Composition de 1973 à 1991
À la suite du redécoupage de 1973, le canton de Brest-III est composé de la portion de territoire de la ville de Brest déterminée par les voies ci-après : rive de la rade dans l'axe de la rue P.-Semard, rue P.-Semard (du bassin du Tritschler à la rue L.-Le Guen côté Ouest), rue L.-Le Guen (côté impair), boulevard Gambetta (partie sans numéro ni construction donnant sur la gare), rue Richelieu (du numéro 1 au numéro 89), rue Saint-Marc (du numéro 1 au numéro 9), rue Kerfautras (du numéro 2 au numéro 48), rue Bruat (du numéro 47-47 bis au numéro 49), rue Arago (du numéro 1 au numéro 15), rue Paul-Masson (du numéro 1 au numéro 35), rue Mathieu-Donnard (du numéro 10 au numéro 42), rue Paul-Doumer (du numéro 1 au numéro 41), place Albert-Ier (du numéro 30 au numéro 44), rue du Moulin-à-Poudre (côté Sud-Est), rue Portzmoguer (côté Sud-Est), la rivière Penfeld (à la verticale et à l'aval du pont de l'Harteloire) et axe de la rivière Penfeld (jusqu'à la rade), au Sud rivage de la rade[1].
la partie de la commune de Brest située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : à partir de la limite territoriale de la commune de Guilers, route départementale 105, boulevard Tanguy-Prigent, avenue de Tallinn, rue de Guilers, rue du 19-Mars-1962, rue de Roscanvel, place de Roscanvel, rue Cosmao-Prétôt, rue Cosmao-Dumanoir, rue Mesny, rue Anatole-France, rue de Kerbonne, rue d'Alsace-Lorraine, rue du Docteur-Gestin, rue de l'Amiral-Nicol et son prolongement en ligne droite jusqu'au littoral, ce qui correspond au quartier Saint-Pierre.
Démographie
En 2022, le canton comptait 32 110 habitants[Note 2], en évolution de +1,63 % par rapport à 2016 (Finistère : +2,16 %, France hors Mayotte : +2,11 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[21].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[10].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Article 4 de la loi du 17 mai 2013 modifiant l'article L 191 -1 du code électoral.
↑ a et bhttps://maitron.fr/spip.php?article136696, notice JULIEN Jean, Louis par Georges-Michel Thomas, François Prigent, version mise en ligne le 9 avril 2011, dernière modification le 30 janvier 2018.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.