Le canton de Castries, d'une superficie de 169 km2 environ, est composé de garrigues, de vignes et de vergers.
Il se situe non loin du Pic Saint-Loup dont la masse semble surplomber certains des paysages.
Sa topographie est plutôt plate avec cependant certaines collines culminant à plus de 100 m.
Il est peu éloigné de la mer Méditerranée au niveau du Golfe du Lion (une dizaine de kilomètres à vol d'oiseau).
La plupart de ses cours d'eau se jettent dans l'étang de l'Or.
Le canton est traversé ou bordé par des axes de communications importants : l'actuelle voie ferrée Nîmes-Montpellier, la future Ligne Languedoc-Roussillon, l'Autoroute française A9, la "Route nationale 110" et la "Route nationale 113" (l'usage de ces appellations persiste bien que ces tronçons ont été désormais transférés au département de l'Hérault et officiellement renumérotés).
Parmi les activités économiques, la plus notable est la viticulture dont une part notable est classée en AOCCoteaux du Languedoc avec certains crus réputés internationalement comme le Château Puech-Haut à Saint-Drézéry.
Des zones d'activités artisanales ou industrielles importantes existent en bordure des voies de communication, par exemple la plateforme logistique (entrepôts et bureaux) de la centrale d'achatSystème U pour le sud de la France.
Histoire
Le canton de Castries abrite un joyau : le château de Castries que certains surnomment le "Versailles du Languedoc". Ses jardins ont été réalisés par Le Nôtre. À sa demande, un aqueduc monumental de 6 822 m de long a été construit de 1670 à 1676 sous la direction de l’architecte Pierre-Paul Riquet afin d'alimenter les jardins du château.
Une des figures emblématiques du canton fut René de La Croix de Castries (1908-1986), dit "le Duc de Castries", colonel, maire du chef-lieu de canton, historien et romancier prolifique, académicien.
Représentation
De 1833 à 1848, les cantons de Castries et de Mauguio n'avaient qu'un seul conseiller général. Le nombre de conseillers généraux par département était limité à 30[1].