En 1995, la commune de Châlons-sur-Marne est renommée en « Châlons-en-Champagne ».
Par décret du , le nombre de cantons du département est divisé par deux, avec mise en application aux élections départementales de mars 2015. Le canton de Châlons-en-Champagne-2 est conservé et voit ses limites territoriales remaniées[2].
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Jean-Louis Devaux et Lise Magnier (UMP, 39,28 %) et Mylène Gouthier et Dominique Louis (FN, 32,25 %). Le taux de participation est de 51,55 % (8 271 votants sur 16 046 inscrits)[7] contre 48,93 % au niveau départemental[8] et 50,17 % au niveau national[9].
Au second tour, Jean-Louis Devaux et Lise Magnier (UMP) sont élus avec 63,91 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 50,78 % (4 679 voix pour 8 147 votants et 16 045 inscrits)[10].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[12]. Dans le canton de Châlons-en-Champagne-2, ce taux de participation est de 31,18 % (4 735 votants sur 15 185 inscrits)[13] contre 28,76 % au niveau départemental[14]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Jean-Louis Devaux et Sabine Galicher (LR, 47,15 %) et Jessica Derosiers et Laurent Diouris (RN, 24,25 %)[13].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[15], 29,32 % dans le département[14] et 31,94 % dans le canton de Châlons-en-Champagne-2[13]. Jean-Louis Devaux et Sabine Galicher (LR) sont élus avec 72,12 % des suffrages exprimés (3 179 voix pour 4 847 votants et 15 174 inscrits)[13],[16],[17].
Composition
Composition de 1973 à 1985
Lors de sa création, le canton de Châlons-sur-Marne-II est composé de[1] :
la portion de territoire de la ville de Châlons-sur-Marne déterminée par l'axe des voies ci-après : avenue de Metz, rue de la Vermicellerie, rue des Quatre-Vents, boulevard Émile-Zola, bordure sud du cimetière de l'Est, rue du Mont-Calvaire, rue du Châtelet, place des Ursulines, rue du Four, rue du Flocmagny, rue Traversière, rue de l'Arquebuse, rue Léon-Bourgeois, place de Verdun, avenue du Général-Sarrail, rue Clovis-Jacquiert, rue Émile-Schmitt, rue Georges-Clemenceau, chemin de Saint-Martin-sur-le-Pré et avenue Henri-Becquerel.
la portion de territoire de la commune de Châlons-sur-Marne située au Nord d'une ligne définie par les limites territoriales du canton de Châlons-sur-Marne-III (de la limite territoriale de la commune de Saint-Martin-sur-le-Pré à la rue Jean-Jaurès) et par l'axe des voies ci-après : rue Jean-Jaurès, boulevard Léon-Blum, place aux Chevaux, boulevard Justin-Grandthille, place de Verdun, avenue de Sainte-Menehould, rue Jules-Roussel, avenue de Sainte-Menehould, rue de la Croix-Milson, voie séparant la caserne Février de l'hôpital militaire et son prolongement jusqu'à l'avenue Beethoven, avenue Beethoven et déviation de la route nationale 44 (jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Memmie).
la partie de la commune de Châlons-en-Champagne située à l'est d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de Saint-Martin-sur-le-Pré, avenue du Général-Sarrail, place de Verdun, avenue de Valmy, place aux Chevaux, canal Saint-Martin, pont Jacquesson, boulevard Léon-Blum, rue Jean-Jaurès, canal latéral à la Marne, pénétrante urbaine, allée Voltaire, allée Paul-Doumer, avenue de Metz, jusqu'à son intersection avec la rue des Quatre-Vents et jusqu'à la limite territoriale de la commune de Saint-Memmie.
Liste des 19 communes du canton de Châlons-en-Champagne-2 au
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[20].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.