Issu de la scission en 1985 du canton de Grasse, le canton de Grasse-Nord se composait d’une fraction de la commune de Grasse[1]. Il comptait 28 075 habitants (population municipale) au 1er janvier 2012.
ancien assureur - Maire de Grasse (1995-2014) - Sénateur (2008-2020) Vice-Président du Conseil Général Suppléant de la députée Michèle Tabarot (2002-2007)
Chargé de mission, membre du cabinet du maire de Grasse Maire de Grasse depuis 2014
En 1985, Henri Richelme (RPR), 1er adjoint au maire de Grasse Hervé de Fontmichel, est le premier Conseiller Général du Canton de Grasse-Nord.
En 1992 Hervé de Fontmichel, maire de Grasse, est élu dans une triangulaire UDF/RPR/FN, les deux candidats de gauche et les deux candidats écologistes ayant été éliminés au 1er tour[9].
Une élection cantonale partielle, à la suite de la démission d'Hervé de Fontmichel pour cumul de mandat, eut lieu en 1994 amenant à l'élection du conseiller municipal Claude Leroux (RPR).
Aux élections cantonales de 1998, Claude Leroux est battu par le socialiste Thierry Lautard dans une triangulaire gauche/droite/extrême droite[10]. Celui-ci fait alors partie des 8 élus de la mini vague de gauche (pour les alpes maritimes).
Les élections de 2004 voient à nouveau le sortant battu : le socialiste Thierry Lautard est défait dans une triangulaire gauche/droite/extrême droite par Jean-Pierre Leleux, maire de Grasse[11]. C'est le seul canton des alpes -maritimes où la gauche ne parvient pas à conserver un de ses rares sortants.
Élu sénateur en septembre 2008, Jean-Pierre Leleux démissionne en novembre pour cumul de mandat et désigne Jérôme Viaud, son jeune directeur de cabinet, comme candidat de l'UMP[12]. Malgré les 53 % du candidat de droite, un second tour a lieu du fait de la faible participation (22 % seulement). Thierry Lautard échoue alors à accéder au second tour au profit du candidat communiste (mais se présentant sous l'étiquette société civile) Paul Euzière. Le 14 décembre voit la confirmation du 1er tour ; Jérome Viaud est élu et devient le benjamin du Conseil général[13].
Le renouvellement de mars 2011 (pour 3 ans seulement compte tenu de la réforme territoriale, mandat étendu d'un an en 2013) est caractérisé par une forte abstention (62,4 %) et la poussée du Front National. Les deux candidats de la gauche tant le candidat communiste (mais se présentant sous l'étiquette société civile) Paul Euzière (19,2 %) que la candidate écologiste Geneviève Fontaine (21,5 %) sont éliminés au premier tour. Celle-ci est devancée de 28 voix par le candidat du Front national (22 %) tandis que le sortant UMP Jérôme Viaud est nettement en tête avec 35,5 % des voix. Le second tour voit la large réélection de Jérôme Viaud avec près de 2/3 des suffrages exprimés[14].