Un nouveau découpage territorial de la Sarthe entre en vigueur à l'occasion des premières élections départementales suivant le décret du 24février 2014[1]. Les conseillers départementaux sont, à compter de ces élections, élus au scrutin majoritaire binominal mixte. Les électeurs de chaque canton élisent au Conseil départemental, nouvelle appellation du Conseil général, deux membres de sexe différent, qui se présentent en binôme de candidats. Les conseillers départementaux sont élus pour 6 ans au scrutin binominal majoritaire à deux tours, l'accès au second tour nécessitant 12,5 % des inscrits au 1er tour. En outre la totalité des conseillers départementaux est renouvelée. Ce nouveau mode de scrutin nécessite un redécoupage des cantons dont le nombre est divisé par deux avec arrondi à l'unité impaire supérieure si ce nombre n'est pas entier impair, assorti de conditions de seuils minimaux[2]. Dans la Sarthe, le nombre de cantons passe ainsi de 40 à 21.
À l'issue du 1er tour des élections départementales de 2015, deux binômes sont en ballottage : Nelly Heuzé et Claude Petit-Lassay (PS, 35,04 %) et Audrey Canal et Karl Edom (Union de la Droite, 27,42 %). Le taux de participation est de 49,29 % (7 392 votants sur 14 997 inscrits)[5] contre 49,74 % au niveau départemental[6] et 50,17 % au niveau national[7].
Au second tour, Nelly Heuzé et Claude Petit-Lassay (PS) sont élus avec 55,65 % des suffrages exprimés et un taux de participation de 49,2 % (3 606 voix pour 7 379 votants et 14 997 inscrits)[8].
Le premier tour des élections départementales de 2021 est marqué par un très faible taux de participation (33,26 % au niveau national)[9]. Dans le canton du Mans-1, ce taux de participation est de 30,83 % (4 693 votants sur 15 220 inscrits)[10] contre 29,78 % au niveau départemental[11]. À l'issue de ce premier tour, deux binômes sont en ballottage : Samuel Guy et Nelly Heuzé (Union à gauche avec des écologistes, 34,32 %) et Charlotte Persant et Claude Petit-Lassay (PS, 25,57 %)[10].
Le second tour des élections est marqué une nouvelle fois par une abstention massive équivalente au premier tour. Les taux de participation sont de 34,36 % au niveau national[12], 30,67 % dans le département[11] et 32,4 % dans le canton du Mans-1[10]. Samuel Guy et Nelly Heuzé (Union à gauche avec des écologistes) sont élus avec 51,19 % des suffrages exprimés (2 044 voix pour 4 932 votants et 15 222 inscrits)[10],[13],[14].
la partie de la commune du Mans située à l'ouest d'une ligne définie par l'axe des voies et limites suivantes : depuis la limite territoriale de la commune de La Chapelle-Saint-Aubin, boulevard du Général-Patton, avenue Henri-Pierre-Klotz, ligne de chemin de fer de Paris-Montparnasse à Brest, rue du Pavé, rue des Mûriers, rue Gambetta, quai de l'Amiral-Lalande, cours principal de la Sarthe depuis l'extrémité de la rue Bourdon, jusqu'à la limite territoriale de la commune d'Allonnes.
Démographie
En 2021, le canton comptait 23 182 habitants[Note 2], en évolution de +0,25 % par rapport à 2015 (Sarthe : −0,42 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
(Sources : Base Insee, population municipale à partir de 2013[15].)
Notes et références
Notes
↑Pour éviter une trop forte concentration des scrutins, la loi du 22 février 2021 a reporté les élections régionales et départementales de juin 2027 à mars 2028[4].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
↑Loi du 22 février 2021 portant report, de mars à juin 2021, du renouvellement général des conseils départementaux, des conseils régionaux et des assemblées de Corse, de Guyane et de Martinique.