Capitaine FlamCapitaine Flam
Capitaine Flam (キャプテン・フューチャー, Kyaputen Fyūchā , litt. Captain Future) est une série télévisée d'animation japonaise produite par le studio Toei Animation. C'est aussi le titre et le nom du héros principal de cette série. Il s'agit de l'adaptation de la série de romans Capitaine Futur d'Edmond Hamilton. Au Québec, la série a été diffusée à partir du sur le réseau TVA[1], et en France à partir du sur TF1 dans Les Visiteurs du mercredi. En Belgique, elle est diffusée [Quand ?] dans l'émission Lollipop. Elle a aussi été diffusée sur Télé Monte-Carlo en 1984 dans l'émission Télé Monte Cartoon[2]. Basée sur une collection de romans de space opera du Capitaine Futur écrits dans les années 40 par l'auteur Edmond Hamilton, la série réunit treize histoires indépendantes, découpées chacune en quatre épisodes de vingt-deux minutes. Cette adaptation des écrits de Hamilton reprend deux éléments-clés des romans : des explications scientifiques didactiques et la supériorité de l'esprit sur la force brute. Dans le doublage français de la série, c'est le comédien Philippe Ogouz qui incarne le personnage du Capitaine Flam. SynopsisIntrigueLe Capitaine Flam, de son vrai nom Curtis Newton est le fils de William et Elaine Newton, deux scientifiques qui travaillent dans une station spatiale en orbite autour de la Lune. Avec le professeur Simon Wright (qui mourra prématurément, son cerveau étant ensuite implanté dans un mini robot volant nommé « professeur Simon »), ils conçoivent le robot humanoïde Crag ainsi que Mala, un androïde à l'aspect humain pouvant changer d'apparence grâce aux avancées de la biologie moléculaire. Au cours d'une attaque, la station spatiale est détruite ; William Newton meurt. Son épouse Elaine, grièvement blessée, parvient à s'échapper avec Mala, Crag et le professeur Simon. Sur son lit de mort, elle demande que son nouveau-né Curtis consacre sa vie à préserver la paix et l'ordre dans l'univers. L'enfant est ensuite éduqué par les trois compagnons rescapés de ses parents et, à dix-huit ans, Curtis Newton décide de dédier son existence à la lutte contre le mal. Il prend alors le pseudonyme de « Capitaine Flam » et s’engage dans des missions pour le compte du gouvernement intersidéral. Flam, accompagné de Crag et Mala, et avec l'aide du professeur Simon, se sert de sa vaste éducation, notamment ses brillantes compétences scientifiques, pour triompher des missions périlleuses qu'on lui confie, parcourant l'espace à bord du CyberLab, son vaisseau spatial sophistiqué. Accroche française
— Texte de l'accroche de la version française de la série, dite au début du générique de chaque épisode par l'acteur Dominique Paturel[3],[4]. Épisodes
PersonnagesPersonnages principaux
Voix françaisesPersonnages principaux
Personnages secondaires et antagonistes
Source et légende : Version française (VF) sur RS Doublage[5] et Planète Jeunesse. ProductionInspirationLes aventures du Capitaine Flam sont une adaptation des romans illustrés Capitaine Futur, écrits par Edmond Hamilton à partir de 1940. Ces romans, très populaires dans de nombreux pays, sont méconnus en France où un seul récit semble avoir été traduit[réf. nécessaire] avant que les Éditions Le Bélial' ne les proposent en 2017[6]. Edmond Hamilton meurt en 1977. L'année suivante, Captain Future est adapté en animation au Japon et apparaît sur les écrans de télévision. Entre 1979 et 1981, la série Capitaine Flam atteint les écrans d'Europe, d'Amérique du Nord et du Sud. Porté par la vogue du space opera, le dessin animé connaît un succès massif en Allemagne, en France, en Belgique et en Espagne. Capitaine Flam s'inscrit dans le cadre d'une déferlante de séries animées post-Star Wars, telles que les séries animées Ulysse 31, Albator, Goldorak, Cobra, La Bataille des planètes ou encore Il était une fois… l'Espace. Ces séries témoignent d'une certaine fascination de l'époque (de la fin des années 1970 au milieu des années 1980) pour l'espace et la conquête spatiale. Dans ses romans, Edmond Hamilton considère que toutes les planètes de notre système solaire sont habitables et habitées. Il est à noter que 3 des lunes de Pluton, non encore découvertes à l'époque, Charon, Styx, and Cerberus d'après la mythologie grecque associée au dieu Pluton. 3 des 5 lunes de Pluton seront nommées Charon, Styx, and Kerberos (l'écriture grecque de Cerberus, Cerbère). Du système solaire, les histoires prennent ensuite place sur d'autres planètes, d'autres dimensions ou époques. MusiqueGénériqueLe générique français de Capitaine Flam est une chanson dont les paroles ont été écrites par Roger Dumas sur une musique de Jean-Jacques Debout[7],[8], interprétée par Richard Simon en 1981[9]. En 1987, lors de sa rediffusion dans le Club Dorothée, Bernard Minet interprète une nouvelle chanson composée par Jean-François Porry et Gérard Salesses. En 2002, Chantal Goya, l'épouse de Jean-Jacques Debout, reprend la chanson initiale dans une version dance[10]. Selon les pays de diffusion, la série a eu des génériques très différents. Par exemple, le générique allemand était une chanson instrumentale électronique planante au tempo ralenti. Musiques d'ambianceL'intérêt musical de la série Capitaine Flam doit aussi surtout à ses musiques d'ambiance, composées par Yuji Ohno, qui baignent les épisodes dans une atmosphère jazzy et disco, à la fois moderne et mélancolique. Plusieurs albums reprenant ces musiques (ainsi que le générique japonais original) sont sortis au Japon. Yuji Ohno est également le compositeur des musiques du dessin animé manga Lupin III et de la série américaine CHiPs, ainsi que des musiques de la série Cobra. Version allemandeLa version allemande de Captain Future diffère fortement de l'original japonais pour deux raisons. Comme il s'agissait d'un dessin animé, la chaîne de télévision allemande ZDF pensait que le groupe cible était constitué d'enfants. En conséquence, le matériel original a été censuré et rendu plus inoffensif pour les enfants. En outre, le matériel a été fortement raccourci afin de mieux s'intégrer dans le programme pour enfants de l'après-midi. Dans la version originale, presque toutes les histoires comportaient quatre épisodes, d'une durée d'environ 30 minutes chacun. Dans la version allemande, ils ont été remplacés par trois épisodes d'environ 25 minutes chacun. La ZDF a diffusé les histoires dans l'ordre dans lequel elles ont été doublées. C'est pourquoi l'ordre diffère de celui de l'original, ce qui entraîne des erreurs de compréhension. Néanmoins, "Captain Future" a connu un grand succès dans les pays germanophones. Des doubleurs populaires y ont contribué, comme Hans-Jürgen Dittberner dans le rôle du "Captain Future", également connu comme voix allemande de Christopher Reeve (Superman) et Patrick Duffy (Dallas). La version doublée allemande a non seulement ses propres dialogues et effets sonores. La bande-son a également été entièrement réenregistrée. Le compositeur Christian Bruhn a opté pour une musique jazz-disco moderne avec synthétiseur ; la musique du générique et un autre morceau contiennent la voix de son épouse Erika Bruhn. Aujourd'hui encore, la bande-son est populaire dans les pays germanophones et fait l'objet de reprises. Christian et Erika Bruhn ont également travaillé pour d'autres séries japonaises, l'exemple le plus connu étant la musique du générique de Heidi (avec Gitti et Erika)[11]. Éditions vidéo
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiArticles connexes
Liens externes
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