Carbini (piève)Carbini (en corse : Carbini /ˈkarbini/) est une ancienne piève de Corse. Située dans le sud de l'île, elle relevait de la province de Sartène sur le plan civil et du diocèse d'Aléria sur le plan religieux. GéographieAu XVIe siècle, Carbini était à la fois une piève et une communauté. La pieve de Carbini relevait du diocèse d’Aléria et était enclavée dans celui d'Ajaccio. De Mgr Giustiniani évêque contemporain de Nebbio :
— Agostino Giustiniani in Description de la Corse, traduction de l'Abbé Letteron tome1 p. 62) Vers 1520 elle avait pour lieux habités : Garbeni, Lune, la Sonza, Pagiadunoto et Sangavino[2]. La piève de Carbini occupe la vallée du Fiumicicoli et la rive droite de la haute vallée du Rizzanese. Elle constitue la partie orientale de l'Alta Rocca. Le territoire de l'ancienne piève de Carbini correspond aux territoires des communes actuelles de : Les pièves limitrophes de Carbini sont : HistoireAu Moyen Âge, en 1124, le pape Innocent II accorde trois diocèses de l'île (Accia, Mariana et Nebbio) à Gênes, et les trois autres à Pise (Ajaccio, Aléria et Sagone). Au début du XVIIIe siècle, l'abbé Accinelli dans un rapport adressé à Gênes, écrivait : « Al mezzogiorno del fiume Valinco è la provincia di Sartene, continene questa 4 Pievi, Viggiano, Attalà, Scopamene, e Carbini, che compreso il luogo di Sartene fanno 6500 abitanti circa. [...] Cinque Ville frà le quali le Vie, S.Gavino, e Sonza con 1400 Abitanti formano la Pieve di Carbini ultima di questa Giurisditione circondata da montagne, che la dividono da Portovechio, dal quale ne è distante 20 miglia »[3]. Piève judiciaireAu début du XVIIIe siècle, Carbini était une pieve relevant de la juridiction génoise de Bonifacio Porto-Vecchio. Puis, avant de passer sous l'administration militaire française en 1769, Carbini releva de la juridiction génoise de Sartène. La Corse était alors divisée en dix provinces et quatre fiefs : six provinces du « Deçà des monts », Capo Corso, Calvi, Bastia, Balagna, Aléria, et Corte, et quatre du « Delà des monts », Vico, Ajaccio, Sartène, et Bonifacio. Trois fiefs sont au Cap Corse : Nonza, Brando, et Canari, et un du « Delà des monts », le fief d'Istria[Note 1] En 1789, la Corse devient française. La pieve devient le canton de Levie, composé avec les communes de Carbini, Figari, Levie, San-Gavino-di-Carbini et Zonza. Piève religieuseCarbini était rattachées au diocèse d'Aléria qui comptait dix-neuf pievi en 1788. « Il vescovato di Alleria, che è il più di tutti pingue hà 2000 scudi d’oro di entrata, e contiene 19 pievi : Giovellina, Campoloro, Verde, Opino, Serra, Bozio, Allessani, Orezza, Vallerustie, Tralcini, Venaco, Rogna, Corsa, Covasina, Castello ò sia Viuario, Niolio, Carbini, et Aregno in la Balagna »[3]. La piévanieAu Moyen Âge, Carbini était l'une des cinq communautés de la piève. Elle en était le centre. L'église piévaneL'église titulaire de la piève est celle de San Giovanni de Carbini, classée Monument historique le [4]. Pour approfondirBibliographie
Articles connexesLiens externesNotes et référencesNotesRéférences
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