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La cathédrale Notre-Dame-de-l’Assomption de Pise (en italien : cattedrale di Santa Maria Assunta) se trouve sur la Piazza dei Miracoli (ou Piazza del Duomo), à Pise en Italie, où elle est le centre d’un ensemble monumental classé au patrimoine mondial par l’Unesco.
L’édifice relève principalement de l’architecture romane italienne avec des influences byzantines, il est construit avec un appareillage alterné de marbre clair et sombre. Son plan d’ensemble est celui d’une croix latine. Le dôme situé à la croisé du transept s’inspire de ceux de la basilique Saint-Marc de Venise.
La façade due à Rainaldo — comme l’indique l’inscription Rainaldus prudens operator au-dessus de la porte centrale — est une superposition de quatre galeries à colonnettes.
Des portes de bronze, fondues en 1602 d’après les dessins de Jean de Bologne, remplacent celles existant à l’origine et détruites dans un incendie en 1595. Les fidèles empruntent la Porta di San Ranieri, construite vers 1180 par Bonanno Pisano.
Au-dessus des portes, on retrouve quatre galeries superposées. Le sommet est couronné d’une statue de la Vierge à l’Enfant tandis que des figures des évangélistes reposent sur les coins.
Intérieur
L’intérieur est constitué de cinq nefs d’une longueur de 100 mètres, agrémenté d’un plafond à caissons datant du XVIIe siècle, recouvert de dorure et illustré des armoiries des Médicis. Les colonnes corinthiennes en granit situées entre la nef et l’abside proviennent de l’ancienne mosquée de Palerme, ramenées comme butin lors de l’expédition de 1063. Les murs sont recouverts de marbre noir et blanc. Les fresques originales de la Renaissance ont été remplacées après leur destruction dans l’incendie de 1595.
La grande mosaïque de l’abside représentant Le Christ en majesté, entouré par la Vierge et de saint Jean l’évangéliste a été achevée par Cimabue en 1302, et a miraculeusement survécu à l’incendie de 1595. Le Saint Jean l’évangéliste est la dernière œuvre de l’artiste avant sa mort et l’une des rares possédant un document certifié.
La chaire sculptée par Giovanni Pisano entre 1302 et 1311 repose sur six colonnes de porphyre et cinq piliers, représentant des figures allégoriques et religieuses. Œuvre majeure de la sculpture médiévale, elle a été épargnée par l’incendie et entreposée durant les travaux de restauration. Ce n’est qu’en 1926 qu’elle fut redécouverte et remise en place.