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Il n’existe aucun document fiable sur les origines de Catherine[1]. Voltaire dit d'elle qu'elle a eu une vie aussi extraordinaire que Pierre le Grand.
Née de parents catholiques et pauvres qui meurent de la peste vers 1689, Marta Helena Skowrońska est placée par sa tante à Marienbourg en tant que servante chez le pasteur luthérien Johann Ernst Glück, traducteur de la Bible en letton[2]. Ce dernier ne se soucie toutefois pas de lui apprendre à lire et écrire et elle demeure analphabète toute sa vie[3].
À 17 ans, en 1702, adolescente d'une beauté avenante, elle épouse un modeste dragon suédois, Johan Cruse (ou Rabbe), dont le régiment était cantonné dans le voisinage ; mais cette union ne dure que huit jours, les troupes suédoises se repliant alors devant l’avancée de l’armée russe commandée par Boris Cheremetiev. Johan est porté disparu[3].
Marta travaille comme servante auprès du vieux feldmarshall Cheremetiev[4] puis passe au service au prince Alexandre Danilovitch Menchikov. Elle devient la servante et peut-être la maîtresse de Menchikov, avant de faire la connaissance de Pierre le Grand[5] en automne 1703. Peu après, elle devient la maîtresse de Pierre le Grand.
En 1705, elle se convertit à la religion orthodoxe et prend le nom d'Iekaterina Alexeïevna[3].
Entre le et le , Catherine et le tsar se marient secrètement à Saint-Pétersbourg[3].
En 1711, elle accompagne le tsar dans sa campagne contre l'Empire ottoman[6], et lui rend le plus important service en traitant avec les ennemis qui le tenaient enfermé sur les bords de la rivière Prout : elle achète au prix de ses pierreries la retraite du grand vizir.
Le , elle est solennellement couronnée impératrice[7].
Après la mort de l'empereur en 1725, elle est reconnue souveraine de toutes les Russies, nomme Menchikov chef de gouvernement puis le laisse exercer une grande influence.