Centre commémoratif du génocide de BiseseroCentre commémoratif du génocide de Bisesero
Le Centre commémoratif du génocide de Bisesero est situé sur les collines de Bisesero, à l'est de Kibuyé, sur la côte ouest du Rwanda, et commémore le génocide rwandais de 1994. Le site, difficile d'accès et réputé imprenable lors des massacres qui précèdent le génocide de 1994, reçoit beaucoup de Tutsis qui se réfugient sur les hauteurs des collines pour échapper à la mort. Les restes de victimes y sont enterrés[1]. Emplacement
Contrairement à la plupart des sites mémoriaux du génocide, le site de Bisesero ne se trouve ni en zone urbaine, ni n'habrite une batisse réligieuse. Réputé difficile d'accès, il est le lieu, sur les hauteurs des collines, de la lutte et de la résistance la plus achanée des Tutsis face à leurs assaillants. Bisesero désigne deux secteurs administratifs. C’est un nom générique évoquant toutes les collines de la région et symbolique d’un lieu dont les habitants, les Basesero, ont une tradition de résistance aux tueries contre les Tutsis. Cette réputation est confirmée en 1994, beaucoup de Tutsis fuyant les massacres à la paroisse de Mubuga (le 15 avril), à l’hôpital adventiste de Mugonero-Ngoma (le 16 avril), à l’église de Kibuye (le 17 avril) et au stade Gatwaro (e 18 avril), au mont Karongi ( le 26 avril), à la colline Kizenga (le 28 avril), se réfugient à Bisesero. Le site commémore le génocide rwandais de 1994[1]. Ce mémorial est l'un des principaux sites commémoratifs nationaux qui commémorent le génocide rwandais[2]. Quelques autres sont le Centre commémoratif de Murambi, le Mémorial du génocide à Kigali et le Mémorial de Nyarubuye[3]. Il en existe plus de 250 enregistrés au Rwanda[4]. HistoireLe génocide des Tutsi au Rwanda commence en avril 1994. De nombreux Tutsis se réfugient sur les hauteurs des collines à Bisesero. L'endroit est précédé par la réputation d'être difficilement admissible et d'être le lieu sur lequel jamais, les auteurs des précédents massacres n'ont pu vaincre la résistance des Tutsis fuyant les tueries. Sur les collines de Bisesero, se sont organisés et illustrés des résistants tels Aminadabu Birara La plupart des restes ont été enterrés, mais des vêtements et des cartes d'identité sont restés[5]. Les cartes d'identité étaient celles qui identifiaient les gens comme tutsis, hutus, twa[6]. Le centre est inscrit, en , sur la liste du patrimoine mondial par l'UNESCO en tant que partie des « sites memoriaux du genocide : Nyamata, Murambi, Gisozi et Bisesero »[7]. Voir aussiArticles connexesLiens externes
Notes et références
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