Il se différencie du cercopithèque diane par sa barbe un peu plus longue. Sa fourrure est noire sur une grande partie de son corps, tout comme son visage. Sa gorge et l'intérieur de ses bras sont blancs, tandis que ses hanches et son arrière-train sont orange.
Il mesure de 44 à 57 cm de long, avec une queue de 71 à 86 cm[3]. Son poids se situe entre 5 et 5,4 kg[4].
Ce sont des animaux diurnes qui vivent dans les arbres en groupes de 15 à 30 animaux. Ils se nourrissent de fruits, de fleurs, de graines, d'insectes et d'autres invertébrés.
On ne connait pas le nombre exact de ces primates. Ils sont observés dans quelques forêts dans leur aire de répartition mais passent pour être très rares. D'après certains calculs approximatifs, leur effectif aurait baissé de plus de 50 % (et peut-être jusqu'à 80 %) lors des trois dernières générations à cause de la perturbation de leur biotope et de la chasse. L'UICN le classe comme « en danger » et le met dans la liste des 100 espèces les plus menacées en 2012.
Actuellement, 29 cercopithèques de Roloway vivent dans des zoos européens, sous surveillance attentive.
Bibliographie
Don E. Wilson, DeeAnn M. Reeder (Hrsg.): Mammal Species of the World. A taxonomic and geographic Reference. Johns Hopkins University Press, Baltimore MD 2005, (ISBN0-8018-8221-4).
J. F. Oates, S. Gippoliti & C. P. Groves: Cercopithecus diana ssp. roloway. In: IUCN 2010. IUCN Red List of Threatened Species. Version 2010.4. <www.iucnredlist.org>. Téléchargé le 25 April 2011.
↑Jean-Jacques Petter (préf. Yves Coppens, ill. François Desbordes), Primates, Nathan, , 256 p. (ISBN978-2-09-260543-1), Cercopithèques pages 202 et 205
↑(en) Christoph Schwitzer, Russell A. Mittermeier, Anthony B. Rylands, Federica Chiozza, Elizabeth A. Williamson, Elizabeth J. Macfie, Janette Wallis et Alison Cotton (ill. Stephen D. Nash), Primates in Peril : The World's 25 Most Endangered Primates, 2016–2018, Arlington (VA), IUCN/SSC Primate Specialist Group (PSG), International Primatological Society (IPS), Conservation International (CI) et Bristol Zoological Society (BZS), , 99 p. (lire en ligne [PDF]).