Château de Brienne-le-ChâteauChâteau de Brienne-le-château
Le château de Brienne-le-Château ou château des Loménie est une demeure de la seconde moitié du XVIIIe siècle, qui se dresse sur la commune française de Brienne-le-Château dans le département de l'Aube, en région Grand Est. Le château fait l'objet d'une inscription partielle au titre des monuments historiques[1]. LocalisationLe château est situé au sommet d'un tertre qui lui assure une situation dominante de 33 mètres d'altitude sur la commune de Brienne-le-Château, dans le département français de l'Aube. HistoriqueUn premier château sur motte est assiégé par Louis d'Outremer en 951. Les comtes de Brienne sont mentionnés depuis 950 et jusqu'au 1356[2]. Une chapelle castrale est citée en 1166[3] qui était dédiée à la Sainte-Croix. Une description ancienne nous décrit « un donjon où il y a grosse tour de pierre […] grande cour où il y a estables, escuryes, pressoir, colombier » et à l'extérieur « jardins, vignes, buissons, broussailles »[4][réf. non conforme]. En 1640, le comté de Brienne est hérité par la famille de Loménie, qui va acquérir, à partir des années 1760, une grande influence à la Cour. L'abbé Étienne-Charles de Loménie de Brienne devient évêque, puis archevêque, cardinal et, en 1787, ministre d'État du roi Louis XVI. Son frère Louis-Marie-Athanase de Loménie de Brienne est, en 1787 et 1788, secrétaire d'État à la guerre du même roi. Cette position les incite à faire renouveler la demeure seigneuriale de leurs terres de Brienne. Tous deux commanditent la reconstruction du château de Brienne, qui commence en 1770 et s'achève en 1778[note 1], le terrassement des abords se prolongeant durant quelques années, pour offrir l'exceptionnelle perspective que l'on admire encore aujourd'hui. Jean-Louis Fontaine est l'architecte de cet édifice, qui est inauguré le . À la fin du mois de et au début du mois de , les environs de Brienne sont le théâtre de la bataille de La Rothière, dont Napoléon Ier[note 2] dirige les opérations depuis le château de Brienne, où il passe alors deux nuits[réf. nécessaire]. Selon Cassaigne, Napoléon Ier aurait failli surprendre le général prussien Blücher dans le château en passant par les souterrains. Dans l'assaut qui s'ensuivit, toutes les vitres de l'édifice furent détruites[5]. Resté dans la descendance des Loménie jusqu'en 1851, le château de Brienne est alors acheté par la princesse Théodore de Bauffremont, née Montmorency. La maison de Bauffremont le conserve jusqu'en 1933. Vendu et resté ensuite inhabité, il subit l'occupation durant la Seconde Guerre mondiale, puis l'abandon jusqu'au début des années 1950. Le domaine de Brienne est converti en 1959 en hôpital psychiatrique départemental, aujourd'hui Établissement Public de Santé Mentale de l'Aube (EPSMA). DescriptionIl s'agit d'un vaste édifice tout en pierre, d'une architecture parfaitement homogène et classique, de décor sobre inspiré de l'Antiquité, caractéristique de la seconde moitié du XVIIIe siècle. ProtectionSont inscrits par arrêté du [1] :
et par arrêté du [1] :
Notes et référencesNotes
Références
Voir aussiBibliographie
Articles connexesLiens externes
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