Le cheval au Liban, essentiellement représenté par la race Arabe, a vu son élevage réorganisé à partir de 1925. L'élevage libanais s'est surtout organisé autour de trois grands haras arabes : celui du marquis Moussa de Freige, celui de M. Henry Pharaon, et celui de l'émir Mansour ben Seoud.
Le Liban entretien une vieille tradition d'élevage équin[2]. En 1819, le vicomte de Portes y acquiert, ainsi qu'en Syrie, une trentaine d'étalons arabes pour les Haras impériaux français[3]. L'Américain Homer Davenport profite de ses relations avec le président Theodore Roosevelt pour faire financer son voyage d'achat, en 1906, sur un territoire contrôlé par l'Empire ottoman, ramenant lui aussi 27 chevaux reproducteurs arabes depuis la Syrie et le Liban[2].
Le Liban organise son élevage vers 1925, dans la plaine de la Bekaa, à partir d'étalons des Anazé, surtout à destination des courses[5]. De 1968 à 1975, l'hippodrome de Beyrouth est le seul à accepter les paris dans tout le monde arabe[4].
Le haras de Beyrouth tombe en désuétude après les années 1970[6].
Élevage
D'après l'agronome français Philippe Barbié de Préaudeau (1987), l'élevage libanais s'est surtout organisé autour de trois grands haras arabes : celui du marquis Moussa de Freige, celui de M. Henry Pharaon, et celui de l'émir Mansour ben Seoud[7].
Races élevées
Le Liban est membre de la World Arabian Horse Organization (WAHO), et tient un stud-book pour la race Arabe, comptant 362 chevaux de pure race en 2017[8]. Ces animaux font l'objet de tests d'ADN, de tests de filiation, et sont pucés[8].
La base de données DAD-IS ne recense aucune race spécifique propre au Liban[9].
Maladies et parasitage
Le Liban est l'un des foyers épidémiques de la peste équine, arrivée depuis l'Afrique subsaharienne avec les cavaliers nomades dans les années 1960[10],[11].
↑Louis Damoiseau, Voyage en Syrie et dans le désert par feu Louis Damoiseau, attaché à la mission de M. de Portes, pour l’achat d’étalons arabes, Paris, Hippolyte Souverain, (lire en ligne).
↑ ab et cDominique Auzias et Jean-Paul Labourdette, Liban 2020, Petit Futé, 384 p. (ISBN2305022204 et 9782305022208), "Hippodrome de Beyrouth".
↑(en) P. S. Mellor, « African horse sickness: transmission and epidemiology », Veterinary Research, vol. 24, no 2, , p. 199–212 (ISSN0928-4249, PMID8102076, lire en ligne, consulté le ).
↑(en) N. James MacLachlan et Alan J. Guthrie, « Re-emergence of bluetongue, African horse sickness, and other Orbivirus diseases », Veterinary Research, vol. 41, no 6, , p. 35 (ISSN0928-4249 et 1297-9716, DOI10.1051/vetres/2010007, lire en ligne, consulté le )
[Abouzeid 1951] Elias Abouzeid, L'élevage du cheval au Liban, R. Foulon, , 50 p.
[Barbié de Préaudeau 2002] Philippe Barbié de Préaudeau, Le Cheval arabe, Les éditions du Jaguar, , 2e éd. (1re éd. 1987), 224 p. (ISBN2-86950-358-X).
[Porter et al. 2016] (en) Valerie Porter, Lawrence Alderson, Stephen J. G. Hall et Dan Phillip Sponenberg, Mason's World Encyclopedia of Livestock Breeds and Breeding, CAB International, , 6e éd., 1 107 p. (ISBN1-84593-466-0, OCLC948839453).