Elle a souvent passé les étés à participer à des camps de théâtre, avec des premiers rôles dans des pièces gérées par la YMCA et a toujours aspiré à être actrice[6] et fut scolarisée à la Darien High School(en).
Quand elle était élève au secondaire, elle a fait du baby-sitting en gardant l'acteur Topher Grace et sa jeune sœur[9].
Étouffée par l’environnement très conservateur de Darien, Chloë devient une adolescente rebelle, passant ses week-ends à New York, où elle fréquente les raves et les skateurs du Washington Square de Manhattan[10],[11]. Elle a ouvertement admis avoir expérimenté des drogues à l'adolescence[12] et s'est souvent décrite comme une « solitaire » et une « adolescente déprimée »[9] et a même été envoyée par ses parents aux Alcooliques anonymes[12]. Sa seule activité parascolaire était de faire du skateboard avec son frère aîné et passer la plupart de son temps libre dans sa chambre.
À 18 ans, elle déménage dans un appartement à Brooklyn. En 1993, elle est repérée dans une rue d'East Village par une rédactrice en chef du Sassy Magazine, qui a été tellement impressionnée par le style de la jeune femme qu'elle lui a demandé de faire un stage au magazine[4]. Ses diverses collaborations artistiques et dans le milieu de la mode la font devenir une « It Girl » (terme désignant tout à la fois l'égérie de créateurs branchés et l'influence d'une personne sur la scène artistique)[13].
Par la suite, elle apparaît sur la couverture du EPFull-On Bloom, de Gigolo Aunts[14], ainsi que dans un rôle dans un clip de Lemonheads.
Carrière
Révélation du cinéma indépendant américain (années 1990)
En 1995, elle fait ses débuts au cinéma grâce à son compagnon de l'époque, Harmony Korine, rencontré au Washington Square Park[15]. Malgré son inexpérience cinématographique professionnelle, Chloë obtient son tout premier rôle dans le film Kids, réalisé par Larry Clark et dont le scénario est écrit par Korine, pour lequel était initialement pressentie l'actrice Mia Kirshner. Film controversé en raison de son sujet, Kids fait beaucoup de bruit et permet à Sevigny d'attirer l'attention d'autres réalisateurs américains exigeants.
Durant les années 2010, elle continue à tourner dans des films indépendants, dont l'accueil critique est cependant majoritairement mauvais[22].
C'est en revenant sur le petit écran en 2012 dans la mini-série britannique Hit and Miss, qu'elle revient au premier plan. Elle y joue une femme transgenre tueuse à gage sous la direction de Paul Abbott (Shameless).
Dans la foulée, l'actrice obtient un rôle récurrent dans la série horrifique de Ryan Murphy, American Horror Story, dans laquelle elle interprète le rôle d'une nymphomane. Elle est de retour à l'automne 2015 pour la cinquième saison intitulée American Horror Story : Hotel[23].
En 2014, elle porte la série thriller Those Who Kill, dont l'unique saison se compose de dix épisodes. Puis de 2015 à
2017, elle fait partie de la distribution de la série Bloodline, diffusée exclusivement sur Netflix.
Depuis 2018, elle est en couple avec Siniša Mačković, qui tient une galerie d'art. En janvier 2020, ils annoncent attendre leur premier enfant ensemble[25]. Le 2 mai 2020, elle donne naissance à un fils prénommé Vanja Sevigny Mačković[26].
« Je suis fière de mon intégrité mais assez déçue par mon cynisme. »[réf. nécessaire]
« J'ai toujours fait des films qu'on pourrait désigner par le terme d'« avant-garde »… Qu'importe, après tout, le nom qu'on attribue pour désigner ça. »[réf. nécessaire]
« Je savais que les gens ne le comprendraient pas. C'est une honte que des personnes écrivent tant de choses sur un film qu'ils n'ont même pas vu. Quand vous voyez le film, ça prend tout son sens. C'est un film artistique. Ça pourrait être diffusé dans des musées, des expos. C'est comme un film d'Andy Warhol. » (à propos du film The Brown Bunny)[réf. nécessaire]
« Je me suis posé des questions sur le genre sexuel et la sexualité dès le début de mon adolescence, et j'ai fait quelques expériences. »[réf. nécessaire]
↑(en) Janet Maslin, « Film Review: Last Days of Disco, Night Life of the the Young, Urban and Genteel », The New York Times, (lire en ligne, consulté le )
↑(en) Joseph Lanthier, « The Last Days of Disco: The Criterion Collection », Slant Magazine, (lire en ligne, consulté le )