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L’histoire de la Semaine de la critique débute au cours du printemps 1961 et du quatorzième Festival International du Film de Cannes. À l’initiative de l’Association française de la critique de cinéma, le Festival projette Connection de Shirley Clarke, faux documentaire et adaptation de la pièce homonyme de Jack Gelber. Financé par une production indépendante, le film ne correspond pas aux habitudes des grands festivals. Ce film crée l'événement en faisant salle comble dans un Festival de Cannes rompu aux lois des grands producteurs et peu sensible au cinéma indépendant et aux tendances nouvelles du cinéma[1].
À la suite du succès remporté par la projection de Connection, Robert Favre Le Bret, délégué général du Festival, confie à l’Association française de la critique le soin de programmer la salle Jean Cocteau durant une semaine, à l’occasion du prochain Festival. La critique et cinéaste Nelly Kaplan propose alors le nom de « Semaine de la critique »[1],[2] qui est la plus ancienne des sections parallèles du festival de Cannes[3].
Cette manifestation a pour objectif de sélectionner des premiers ou seconds films de cinéastes et promouvoir la jeune création cinématographique[1],[4]. Chaque année, 10 longs métrages et 10 courts métrages sont sélectionnés pour la compétition.
Depuis 1962, la Semaine connaît plusieurs évolutions, avec l'arrivée des courts métrages en 1988[4] et l'adjonction de séances spéciales en 2000[4]. La Semaine de la critique projette toujours un nombre réduit de films afin de leur offrir une plus grande visibilité et un meilleur soutien pendant le Festival[réf. souhaitée], et la majorité des projections ont lieu à l’Espace Miramar depuis l'édition 1998[3]. Toutefois, l’ambition reste la même : permettre à la critique française de défendre et explorer au mieux la jeune création cinématographique et continuer à révéler des cinéastes du monde entier[non neutre].
En 2018, la Semaine de la critique est, avec le Festival de Cannes et la Quinzaine des réalisateurs, la première à signer la Charte pour la parité et la diversité dans les festivals de cinéma portée par le Collectif 50/50. Elle s'engage ainsi à fournir des statistiques genrées, en particulier sur le nombre de films soumis à sélection, de publier la liste des membres des comités de sélection et programmateurs et enfin de s'engager sur un calendrier de transformation des instances dirigeantes pour parvenir à la parfaite parité[7].
Prix décernés
Prix décernés par le jury de la Semaine de la critique