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Claude Barma

Claude Barma
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Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Cimetière d'Ars-en-Ré (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Claude Jacques Jules Maurice BarmaVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfants
Œuvres principales

Claude Barma est un réalisateur et scénariste français né le à Nice et mort le à Clichy[1].

Pionnier de la télévision française, il est le père de Catherine Barma, productrice de télévision, et d'Olivier Barma, réalisateur et producteur.

Biographie

Fils d'Alfred Barma, directeur de casino, et de Simone Suchomel[2], Claude Barma suit des études d'ingénieur en électricité avant de se tourner vers la réalisation. Après quelques courts-métrages (Chambre 34 en 1945, Les Petites Annonces matrimoniales et Journal masculin en 1949), il entre à la Télévision française dont il devient rapidement un des principaux artisans, représentatif de l'École des Buttes-Chaumont[3]. Le , il réalise ainsi le premier direct en retransmettant la pièce de Marivaux Le Jeu de l'amour et du hasard jouée à la Comédie-Française[4]. Il enchaîne dans la foulée avec le premier feuilleton de la télévision française, Agence Nostradamus, et le premier téléfilm, Les Joueurs.

En 1955, il met en scène des procès judiciaires scénarisés par Pierre Desgraupes et Pierre Dumayet (également producteurs) : En votre âme et conscience est une série originale en direct, conçue pour la dramaturgie du petit écran, se déroulant entièrement dans un tribunal d’où ne sort jamais la caméra.

Pour se préparer, Barma fréquente les palais de justice, ayant conscience de l’importance des facteurs émotionnels. Dès l'abord, Barma fait preuve d'un style qui deviendra sa marque de fabrique. Le cadrage essaie de s'approcher au plus près du réel par des gros plans fixes et par la quasi-absence de mouvements des personnages, compensée par une direction d'acteurs minutieuse.

En 1959, la dramatique télévisée Les Trois Mousquetaires, adaptée pour le direct, contribue à révéler dans le rôle de D’Artagnan un jeune acteur : Jean-Paul Belmondo, qui venait de tourner À bout de souffle et Classe tous risques (aucun des deux films n'étant encore sorti).

Il adapte par la suite trois pièces de Shakespeare : Macbeth en 1959, Hamlet en 1960 et Othello en 1962.

En 1963, Barma se voit confier des moyens considérables (et inhabituels pour l’époque) pour tourner Le Chevalier de Maison-Rouge, feuilleton en quatre épisodes[5] considéré comme un « western romanesque de cape et d’épée »[réf. nécessaire].

En 1964, il réalise la célèbre série Belphégor ou le Fantôme du Louvre, effectuant un gros travail sur l’éclairage censé refléter la psychologie des personnages[6].

En 1967, Les Enquêtes du commissaire Maigret mettent en scène le personnage populaire créé par Georges Simenon. Claude Barma supervisera la série jusqu’en 1981.

En 1972, Les Rois maudits constituent un véritable événement télévisuel. La série est une adaptation de la fresque romanesque de Maurice Druon évoquant le destin de Robert d'Artois, qu'incarne Jean Piat, et sa lutte contre sa tante Mahaut d'Artois, jouée par Hélène Duc. Pour sa réalisation, Barma choisit une approche théâtrale et stylisée, avec relativement peu de décors ou de scènes extérieures. Grand succès lors de sa diffusion, la mini-série est aujourd'hui considéré comme un classique de la télévision française.

En janvier 1975, Barma lance la carrière de Bernard Pivot en réalisant sa première émission, Ouvrez les guillemets, sous l'impulsion de Jacqueline Baudrier et Marcel Jullian.

Marié en premières noces en 1944[7], il épouse en secondes le 20 février 1965 Janine Kohler. Il a trois enfants : Catherine, Cécile et Olivier[2].

Claude Barma meurt en 1992. Il est inhumé à Ars-en-Ré (Charente-Maritime).

Filmographie

Note : en tant que réalisateur sauf précisions.

Cinéma

Télévision

Théâtre

Metteur en scène

Récompenses et distinctions

  • 1957 : Grand Prix de la télévision française

Notes et références

  1. Ses dates et lieux de naissance et de décès sont attestés par son extrait de naissance (no 1333/1918), consultable à la mairie de Nice.
  2. a et b Who’s Who in France : dictionnaire biographique, Éditions Jacques Lafitte, .
  3. https://www.cairn.info/revue-societes-et-representations-2001-1-page-349.htm#
  4. Sarah Lecoeuvre, « Le direct à la télévision fête ses 65 ans », sur lefigaro.fr, TVMag, (consulté le ).
  5. Ou « mini-série » selon le terme employé de nos jours.
  6. Marie-Aude Bonniel, « Quand Belphégor hantait la France au printemps 1965 », Le Figaro,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  7. Almanach de la Télévision de Télé 7 Jours, année 1963

Liens externes

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