Elle a l'idée d'étudier la maturation de l'EEG chez l'être humain et noue des contacts avec d'autres jeunes médecins également intéressés par les problèmes du développement du nouveau-né et du prématuré. C'est ainsi qu'en 1953, elle rejoint le groupe de la maternité Baudelocque qui va jeter les bases non seulement de la néonatologie, mais aussi de la recherche française en ontogénétique humaine.
Ce groupe se constitue en unité de recherche à l'Institut national d'hygiène (INH), qui deviendra plus tard l'unité 29 de l'Inserm et déménage en 1967 dans la maternité adjacente de Port-Royal, ce qui lui vaut le surnom d'équipe des « Dames de Port-Royal ». Celle-ci acquiert une renommée mondiale, au point que l'un de ses membres est envoyé dans un laboratoire américain afin d'y enseigner la technique d’enregistrement EEG du prématuré de Port-Royal[4].
Savoir interpréter un électro-encephalogramme (préf. Frédéric Bremer), Bruxelles, Albert De Visscher, coll. « Savoir interpréter » (no 8), , 3e éd., 182 p. (présentation en ligne), avec Hermann Fishgold
Bibliographie
(en) Nicole Monod, Radvanyi-Bouvet MF et Dominique Samson-Dollfus, « Colette Dreyfus-Brisac (1916-2006) », Neurophysiol Clin/Clin Neurophyiol, vol. 37, no 5, , p. 297-298 (DOI10.1016/j.neucli.2007.09.012, lire en ligne [PDF]).
(es) Roberto Flores-Guevara, « In Memoriam. Colette Dreyfus-Brisac (1915-2006) », Revista de Neurologia, vol. 44, no 11, (DOI10.33588/rn.4411.2007271, lire en ligne [PDF]).