Colette Nouvel-Rousselot
Colette Nouvel-Rousselot, née le à Paris et morte le [1],[2] à Genève, est une dirigeante d'entreprise franco-suisse dans l'industrie pharmaceutique et une femme politique, maire de Touques et Conseillère départementale du Calvados. Elle est également l'auteur de « livres d'observations économiques et sociétales »[3]. BiographieFamille et formationColette Lucienne Hélène Nouvel naît le dans le 14e arrondissement de Paris du mariage de Lucien Nouvel, président de sociétés[a], et de Reine Dupuis[5]. Après des études secondaires au lycée de Sèvres, elle poursuit des études supérieures à la faculté de droit de l'université Panthéon-Assas, puis elle intègre l'Institut de criminologie de Paris (en). Elle est titulaire d'une licence de droit[5]. Le , elle épouse Hervé Rousselot, président de sociétés ; ne parvenant pas à concevoir d'enfants, le couple en a deux par adoption internationale[5]. Sa fille adoptive est la femme politique franco-suisse Marie-Ange Rousselot, née à Bogota, capitale de la Colombie, et députée des Français de Suisse et du Liechtenstein. Son fils adoptif est Benjamin Rousselot, est chef d'entreprise[6]. En 2000, Colette Nouvel-Rousselot consacre un livre à l'adoption de ses deux enfants. Carrière professionnelleIndustrie pharmaceutiqueÀ la mort brutale de son père, le , elle lui succède comme administratrice et PDG de la société française Neuilly Défense et directrice commerciale des laboratoires Doms[b],[5],[8]. Elle se retrouve ainsi l'« une des premières femmes patrons de l'industrie pharmaceutique dans un monde très macho »[9][non neutre]. En 1978, elle en est nommée directrice générale puis PDG de 1982 à 1990, tout en étant PDG des laboratoires Adrian de 1988 à 1990. Les deux laboratoires fusionnent en 1990, elle est nommée PDG de Doms-Adrian jusqu'en 1999. Elle a en même temps des responsabilités en Suisse : en 1992, elle entre au conseil d'administration des laboratoires Diepha devenus Diepharmex et en 1998, elle est nommée directrice générale et présidente du conseil d'administration de Diepharmex Suisse[5],[10]. En 1999, elle cède les Laboratoires Doms-Adrian, alors vingt-deuxième laboratoire indépendant français, au groupe familial italien Recordati, alors cinquième groupe pharmaceutique italien[11]. De 1982 à 2009, elle est conseillère du commerce extérieur de la France du Comité des Hauts-de-Seine[12] et administratrice du conseil national et membre de la section « Suisse ». Elle est vice-présidente de l'Association des conseillers du commerce extérieur des Hauts-de-Seine (CCE92), vice-présidente de l'Association française des producteurs de spécialités grand public, membre du bureau du conseil d'administration du Syndicat national de l'industrie pharmaceutique[c] (Snip) de 1979 à 1999. En 2016, elle fonde et préside le laboratoire EHC (European Health Corporation) à Genève puis en 2019, après 23 ans de présidence, elle cède les laboratoires Diepharmex au groupe français Alpha Healthgroup (Cooper-Vemedia), détenu par le fonds d'investissement Charterhouse Capital Partners[13]. Prises de position quant à la vaccination contre la Covid-19En , elle estime que compte tenu de ses 40 ans dans l'industrie pharmaceutique, elle est hors d'elle quant à la communication gouvernementale : « Je pense que le covid a atteint le cerveau de l’ensemble des communicants, qu’ils soient du monde politique ou du monde médiatique »[14]. Carrière politiqueEn 1984, elle s’engage en politique et se présente aux élections européennes en 10e place sur la liste centriste et radicale de gauche « Entente radicale écologiste pour les États-Unis d’Europe » (ERE Européenne), menée par Olivier Stirn, Brice Lalonde et François Doubin[15]. En 1989, elle est tête de liste aux élections municipales à Deauville et — face à la sortante Anne d'Ornano — elle obtient 28,5 % des suffrages et trois sièges, dont un qu’elle occupe en tant que leader de l’opposition pendant six ans. En 2008, la liste qu'elle conduit à Touques, ville voisine de Deauville remporte 52,81 % des suffrages au second tour et elle est élue maire de Touques puis vice-présidente de la communauté de communes Cœur Côte Fleurie. Elle est réélue en 2014 dès le premier tour[16] et en 2020[17],[18]. En 2015, elle se présente aux élections départementales du Calvados dans le nouveau canton de Honfleur-Deauville, aux côtés du maire de Honfleur Michel Lamarre, conseiller général sortant. Le binôme est élu avec 60,05% des voix et siège au sein du groupe majoritaire « centristes et indépendants »[19]. Elle est réélue le dimanche 27 juin 2021 aux côtés de Michel Lamarre avec le meilleur score du Calvados avec 79,84 % des voix[20] PublicationsElle est auteure de quatre ouvrages :
Cet ouvrage est un témoignage de l'expérience de chef d'entreprise et de responsable politique de Colette Nouvel-Rousselot[24]. Un entretien avec l'auteur est publié en mai 2023[25]. DécorationsLe , elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national du Mérite au titre de « présidente directrice générale de laboratoires ; 18 ans d’activités professionnelles »[26]. Le , elle est nommée au grade de chevalier dans l'ordre national de la Légion d'honneur au titre de « présidente-directrice générale de laboratoires pharmaceutiques, conseillère du commerce extérieur ; 23 ans d'activités professionnelles »[27]. Notes et référencesNotes
Références
Liens externes
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