Confession d'un dragueur est un film français d'Alain Soral, sorti en salle le . Il s'agit de son seul long métrage.
Synopsis
Dans un Paris estival et léger, Paul, jeune étudiant provincial timide, monté à Paris pour intégrer Sciences-Po, lit sur un banc au jardin du Luxembourg.
Un après-midi, alors qu'il suit timidement une jeune fille qu'il a remarquée depuis plusieurs jours, il fait la rencontre de Fabio, un personnage fonceur et efficace qui va l'initier à la drague de la rue.
Vivant d'abord un apprentissage consigné chaque soir dans son journal intime, mais qui devient une pratique douteuse à la limite de la délinquance, Paul prendra finalement ses distances avec son mentor pour retourner à ses études.
Dans Libération, Gilles Renault trouve Confession d'un dragueur« foncièrement exécrable, au point que la simple perspective de le voir justifie de fuir à toutes jambes », et le qualifie de film « sexiste, homophobe, vulgaire, asthénique, laid, creux »[2].
Dans Télérama, Cécile Mury écrit : " Paul et Fabio traquent « la meuf » sous toutes ses formes. Sur une carte de Paris remodelée par les différentes concentrations de jupons, Alain Soral développe un récit d'apprentissage inégal. Fabio, le beur débrouillard, enseigne donc la drague en dix leçons à Paul, étudiant coincé et désespérément célibataire. Cette rencontre produit quelques belles scènes cruelles entre deux comédiens convaincants (Saïd Taghmaoui, pathétique et survolté, et Thomas Dutronc, fils et presque clone de Jacques, délicatement somnambule). Mais finalement, trop de caricatures usées, trop de mollets monotones et de rodomontades épate-bourgeois : « Du léger, surtout pas de trucs intellos, ça fait pédé », comme dit Fabio"[3].