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Confession d'un dragueur

Confession d'un dragueur

Réalisation Alain Soral
Scénario Alain Soral
Acteurs principaux
Sociétés de production Flach Film
France 2 Cinéma
Canal+
Pays de production Drapeau de la France France
Genre Comédie
Durée 90 minutes
Sortie 2001

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Confession d'un dragueur est un film français d'Alain Soral, sorti en salle le . Il s'agit de son seul long métrage.

Synopsis

Dans un Paris estival et léger, Paul, jeune étudiant provincial timide, monté à Paris pour intégrer Sciences-Po, lit sur un banc au jardin du Luxembourg. Un après-midi, alors qu'il suit timidement une jeune fille qu'il a remarquée depuis plusieurs jours, il fait la rencontre de Fabio, un personnage fonceur et efficace qui va l'initier à la drague de la rue. Vivant d'abord un apprentissage consigné chaque soir dans son journal intime, mais qui devient une pratique douteuse à la limite de la délinquance, Paul prendra finalement ses distances avec son mentor pour retourner à ses études.

Fiche technique

  • Réalisation : Alain Soral
  • Scénario et dialogue : Alain Soral
  • Assistants-réalisateur : Fabrice Bigot, assisté de Charles Senard et Thierry Esteves-Pinto
  • Directeur de la photographie et opérateur : Jean-Louis Bompoint
  • Assistants-opérateur : Thierry Trelluyer, Michel Arabeyre et Marie-Mélanie Méry
  • Montage : Kako Kelber, assistée de Stéphanie Pedelacq, Fabien Ferreri et Benjamin Lamy
  • Scripte : Cenzina Perrotta
  • Casting : Olivier Carbone, assisté de Brigitte Fourcade
  • Coach de Saïd Taghmaoui : Michèle Harfaut
  • Costumes : Martine Bourgeon, assistée de Alain Blanchot et Florence Combacal
  • Maquillage : Claire Monnatte, assistée de Isabelle Saintive et Irène Ottavis
  • Coiffures : Patrick Peloille assisté de Alexandra Mathieu
  • Électriciens : Alain Payet, assisté de Mathieu Gheux, Benoit Dupont, Didier Laratte, Samir Moundy et Bertrand Bourdel
  • Groupmans : Mickael Herbinier et Mohamed Kamel Lyoubi
  • Son : François De Morant, assisté de Emmanuel Ughetto
  • Montage son : Michel Trouillard, assisté de Emmanuel Angrand et Sophie Duvillier
  • Bruitage : Pascal Mazière
  • Mixage son : Eric Tisserand et Williams Schmit
  • Enregistrement : Salim Amrani et Jean-François Léger
  • Post-synchronisation : Jean-Max Morise
  • Perchman : Olivier Villette
  • Étalonnage : Jean-Marc Grejois
  • Musique originale et arrangements : Patrick Coutin
  • Chanson originale : J'aime regarder les filles de Patrick Coutin
  • Décors : Denis Mercier, assisté de Brigitte Brassart, Valérie Rozanes et Nicolas André
  • Peintres : Herald Najar, Stéphane Le Bellec, Vincent Bessuejouls et Boris Hallard
  • Rippeur : Gregory Cintiroglu
  • Accessoiriste de plateau : David D'Aquaro
  • Machiniste : Cyril Leguennec, assisté de Eric David et Johan Lecomte
  • Régisseur général : Samir Larif, assisté de Laurent Charchaude, Thomas Decros et Christelle Gerber
  • Régisseur véhicules : Jean-Philippe Roumieu
  • Chauffeurs : Brialy Malonga, Georges Dahan, Akim Chir et Daniel Minguet
  • Photographe de plateau : Agence Mpa Stills
  • Chargé de post-production : Bernard Brun
  • Attachés de presse : Laurette Monconduit et Jean-Marc Feytout
  • Producteur : Jean-François Lepetit
  • Assistante du producteur : Héléna Mendes
  • Directeur de production : Eddy Jabès
  • Administratrice de production : Roselyne Delmas
  • Secrétaire de production : Emmanuelle Willenz
  • Directrice financière : Marie-Agnès Brossaud
  • Administration : Murielle Cusey et Jean-Pierre Billard
  • Sociétés de Production : Flach Film, France 2 Cinéma et Canal+
  • Format : Pellicule 35 mm - 1,85:1 - couleurs - son stéréo
  • Durée : 90 min
  • Lieu de tournage : Paris
  • Distribution : Rezo Films (France)
  • Pays : Drapeau de la France France
  • Langue : français
  • Visa d'exploitation : 96 670
  • Date de sortie :

Distribution

Analyse

Pour composer ce film, Alain Soral a recouru au contenu de deux de ses ouvrages : Sociologie du dragueur et La vie d'un vaurien.[réf. nécessaire] Il a touché 89 000€ pour ce film[1].

Le film est dédié « à Jean Eustache et Joël Séria ».

Critiques

  • Dans Libération, Gilles Renault trouve Confession d'un dragueur « foncièrement exécrable, au point que la simple perspective de le voir justifie de fuir à toutes jambes », et le qualifie de film « sexiste, homophobe, vulgaire, asthénique, laid, creux »[2].
  • Dans Télérama, Cécile Mury écrit : " Paul et Fabio traquent « la meuf » sous toutes ses formes. Sur une carte de Paris remodelée par les différentes concentrations de jupons, Alain Soral développe un récit d'apprentissage inégal. Fabio, le beur débrouillard, enseigne donc la drague en dix leçons à Paul, étudiant coincé et désespérément célibataire. Cette rencontre produit quelques belles scènes cruelles entre deux comédiens convaincants (Saïd Taghmaoui, pathétique et survolté, et Thomas Dutronc, fils et presque clone de Jacques, délicatement somnambule). Mais finalement, trop de caricatures usées, trop de mollets monotones et de rodomontades épate-bourgeois : « Du léger, surtout pas de trucs intellos, ça fait pédé », comme dit Fabio"[3].

Notes et références

  1. Robin D'Angelo et Mathieu Molard, Le Système Soral, Calmann-Lévy, , 192 p. (ISBN 978-2-7021-5841-8, lire en ligne)
  2. Gilles Renault, «Confession» de caniveau, Libération, 25 juillet 2001
  3. Critique du film par Cécile Mury, Télérama, juillet 2001

Liens externes

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