En septembre 2007, elle devient par détachement, ingénieure de recherche responsable de la direction de la formation et de la vie étudiante à Agrocampus Ouest, centre d'Angers, Institut national d'horticulture et de paysage, avec statut d'EPSCP. Cette école publique liée au ministère de l'Agriculture forme des ingénieurs en horticulture et paysage. Elle quitte l'école le 1er octobre 2011 à la suite de son élection au poste de sénatrice.
Elle soutient une thèse de doctorat en histoire sur le sujet : « Si les tableaux pouvaient parler. Le traitement politique et médiatique des retours d'œuvres d'art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008) »[2]. Elle s'est par la suite investie, comme sénatrice, sur la restitution des œuvres d'art spoliées sous le Troisième Reich, afin que soit clarifié l'historique des œuvres d'art en dépôt, que leur inventaire soit dressé et que ces archives soient disponibles en ligne[3].
Historienne, elle collabore à Musea[4], musée virtuel d'Histoire des femmes et du genre, édité par l'université d'Angers, pour lequel elle a conçu quatre expositions : « La citoyenne Marie Bonnevial (1841-1918) », « Rose Valland, sur le front de l'art », « Le Planning familial : 50 ans en affiches » (avec Bibia Pavard), exposition consacrée au Mouvement français pour le planning familial et une exposition sur Yvette Roudy en affiches et photos. Elle travaille actuellement principalement sur les sujets suivants : l'attractivité des territoires, l'intelligence économique et son enseignement en France depuis 20 ans, la transformation de nos modes de production et l'impact sur les compétences des acteurs et les territoires, avec la dimension du genre. L'accompagnement à la citoyenneté des étudiants, la lutte contre l'homophobie et le sexisme sont des engagements à la fois professionnels et militants.
En parallèle de sa fonction d'élue, elle travaille en tant qu'enseignante de sciences sociales et économiques (SES) au lycée Auguste-et-Jean-Renoir d'Angers.
Elle considère la revendication de son homosexualité comme un acte militant, surtout vis-à-vis des jeunes, qui « n'ont pas assez de représentations positives de l'homosexualité. C'est important qu'ils puissent se dire on peut être homo et arriver à faire de la politique[13]. »
Rose Valland une résistante sur le front de l’art, Geste édition, 134 pages, 2006, (ISBN978-2-8456-1236-5)
Corinne Bouchoux, ” Si les tableaux pouvaient parler ”... Le traitement politique et médiatique des retours d'œuvres d’art pillées et spoliées par les nazis (France 1945-2008), Université d'Angers, (lire en ligne)
↑Bernard Génies et Jean-Gabriel Fredet, « Le casse de Hitler - À la recherche des chefs-d'œuvre volés aux Juifs », Le Nouvel Observateur no 2575, semaine du 13 mars 2014, pages 64-77.