Dans lesdites troupes le cornette rangeait après le lieutenant ou sous-lieutenant. L'équivalent de celui-ci était le guidon dans les compagnies « lourdes » de la Maison du roi et de la gendarmerie (qui rangeait après l'enseigne)[1].
Son rôle dans la bataille était de tenir l'étendard de la compagnie. D'ailleurs à l'origine le terme « cornette » désignait l'étendard lui-même. Dans les troupes de cavalerie française le terme apparaît progressivement au XVIe siècle dans les compagnies de chevau-légers. Le grade fut créé à la fin du XVIIe siècle dans les régiments Colonel-Général et mestre de camp général avant d'être généralisé en 1756 et 1757. Dans les compagnies de dragons, on utilisait parfois aussi le terme « guidon » pour désigner le cornette.