Le terme de « cramique » apparaît en , dans un recueil de cacologies édité à Bruxelles. Le terme de « cramiche » est toutefois attesté dans des textes rémois du XIVe siècle. Il s'agirait d'une fusion de crème et de miche[1].
Un débat existe quant au genre du mot « cramique ». Léon Daudet raconte dans un ouvrage de son séjour à Bruxelles, où il écrit : « Une gourmandise nationale est la cramique, intermédiaire entre la brioche et le pain, et qui fait merveille dans le chocolat et le café au lait »[2]. Thomas Beaufils rapporte en l'utilisation du féminin en Belgique[3].
Caractéristiques
Il est généralement consommé au petit déjeuner et au goûter, le plus souvent tranché, avec du beurre, de la confiture ou du cacao. On le sert aussi nature ou pour accompagner le foie gras sous forme de tranches grillées. Il doit son succès à la combinaison du moelleux de sa pâte et des raisins dont il est fourré.
Notes et références
↑Marie-Guy Boutier, « L 'etymologie de cramique », Revue belge de Philologie et d'Histoire, vol. 84, no 3, , p. 771–785 (DOI10.3406/rbph.2006.5043, lire en ligne, consulté le )
↑Léon Daudet, Vingt-neuf mois d'exil, B. Grasset, (lire en ligne)