Dalila Kadri nait en 1949 en Algérie puis milite et vit à Paris, où elle participe à la Maison des femmes et aux archives Recherches cultures lesbiennes avant de déménager à Marseille[2],[3],[4].
À la fin des années 1990, elle prend position plusieurs fois pour pointer le racisme du milieu lesbien français : elle pointe notamment le modèle économique de la Coordination lesbienne en France lors de sa rencontre annuel en 1999, qui favorise les lesbiennes blanches de classe moyenne au détriment des lesbiennes racisées[note 1] venues des quartiers Nord de Lyon[5]. Cette action permet la structuration de groupes lesbiens anti-racistes à Lyon, Marseille et Paris, en particulier la formation du Groupe du 6 novembre et la création de l'ouvrage Warriors/Guerrières[5],[4],[6].
Elle organise en 2009 le colloque « Lesbiennes, migrations, exils et racisme. Quand les "minoritaires" s'en mêlent » à l'université Paris 8 en compagnie de Salima Amari, Jules Falquet, Jane Freedman, Claudie Lesselier, Amazighe Tilila et Anna Pak[7].
↑Paola Bacchetta, Suhraiya Jivraj et Sandeep Bakshi, « Decolonial Sexualities: Paola Bacchetta in conversation with Suhraiya Jivraj and Sandeep Bakshi », Interventions, vol. 22, no 4, , p. 574–585 (ISSN1369-801X et 1469-929X, DOI10.1080/1369801x.2020.1749710, lire en ligne, consulté le )
↑Paola Bacchetta et Marcelle Maese-Cohen, « Decolonial Praxis: Enabling Intranational and Queer Coalition Building », Qui Parle: Critical Humanities and Social Sciences, vol. 18, no 2, , p. 147–192 (ISSN1938-8020, DOI10.1353/qui.0.0021, lire en ligne, consulté le )
↑ ab et cBlase A. Provitola, « In visibilities: the Groupe du 6 novembre and the production of liberal lesbian identity in contemporary France », Modern & Contemporary France, vol. 27, no 2, , p. 223–241 (ISSN0963-9489, DOI10.1080/09639489.2019.1586660, lire en ligne, consulté le )
↑ abcde et fJules Falquet, « De la lutte contre le racisme au soutien aux demandeuses d’asile lesbiennes : expériences lesbiennes féministes en France depuis la fin des années 90 », Articles, vol. 33, no 2, , p. 129–148 (ISSN1705-9240 et 0838-4479, DOI10.7202/1076618ar, lire en ligne, consulté le )
↑Blase A. Provitola, « In visibilities: the Groupe du 6 novembre and the production of liberal lesbian identity in contemporary France », Modern & Contemporary France, vol. 27, no 2, , p. 223–241 (ISSN0963-9489 et 1469-9869, DOI10.1080/09639489.2019.1586660, lire en ligne, consulté le )