Après ses études droit, il s'occupe pendant quelque temps d'économie politique, puis se tourne vers le journalisme[2]. Pendant de longues années il écrit dans des journaux de Vienne des articles satiriques et humoristiques qui le rendent rapidement populaire[2]. Ses Promenades viennoises, publiées dans la Nouvelle Presse Libre, ont un succès considérable[2]. Il a un tour d'esprit très personnel, rappelant par certains cotés celui de Henri Rochefort[2]. Par ses joyeuses boutades, il sait provoquer le rire en parlant des sujets les plus graves[2]. Il est un fervent défenseur des idées libérales, l'adversaire acharné des spéculateurs et des hommes d'argent, et il aime grandement la France[2]. Un grand nombre de ses articles sont réunis en volumes[2]. Il publie en outre Le Droit du seigneur et Les Wagnériens[2].
Il est membre de la Chambre de commerce de Basse-Autriche[3].
(de) Franz Bornmüller, « Spitzer, Daniel », dans Biographisches Schriftsteller-Lexikon, (lire en ligne), p. 680
(de) Ludwig Eisenberg, « Spitzer, Daniel », dans Das geistige Wien : Künstler- und Schriftsteller-Lexikon, vol. 1, Vienne, C. Daberkow, (lire en ligne), p. 536-537
(de) Cornelia Fritsch, « Spitzer, Daniel », dans Killy LiteraturLexikon, vol. 11, , 2e éd. (ISBN978-3-11-022040-7, lire en ligne), p. 133-134
(de) Wolfgang Klimbacher, « Spitzer, Daniel », dans Metzler Lexikon der deutsch-jüdischen Literatur, , 2e éd. (ISBN9783476053428, lire en ligne), p. 480-481
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