Le deep funk est un genre musical dérivé du funk.
Histoire et caractéristiques
Le terme de « deep funk » est proposé par le DJ Keb Darge pour désigner une nouvelle soirée londonienne, au début des années 1990[1].
Le deep funk se caractérise par un son « dur et maigre » et qui met l'accent sur le groove, l'improvisation et la musicalité plutôt que sur l'écriture traditionnelle[2]. Le terme est également utilisé pour décrire des enregistrements funk rares recherchés par les collectionneurs et les DJ[2]. Des groupes et artistes tels que James Brown et les Meters ont été les points de référence de base de ce style[2].
Le deep funk gagne ensuite en popularité grâce aux producteurs de hip-hop qui cherchaient de nouveaux morceaux à sampler, ainsi qu'aux scènes britanniques de rare groove et de northern soul[2]. Bien que la plupart des enregistrements de deep funk aient été publiés à l'origine sur des 45 tours, les sorties modernes de labels tels que Goldmine, BBE et Stones Throw, ainsi que les compilations de deep funk de DJ Keb Darge, ont contribué à faire entrer le style dans l'ère du CD[2].
Notes et références