Après avoir exercé en juridiction et enseigné à École nationale de la magistrature, il occupe des fonctions de recherche au sein de différents organismes liés au monde de la justice. Il est membre de comité de rédaction de revues (Archives de politique criminelle, Droit et cultures et Revue des Deux Mondes (1999-2003) ainsi que du conseil d'administration de l'Observatoire international des prisons - section française (2011, OIP) et de l'Italian society for law and Litterature.
En 2012, il publie La justice dévoyée : critique des utopies sécuritaires. En 2014, il publie Le courage de juger (entretien avec Frédéric Niel), dans lequel il s'interroge sur l'acte de juger tel que sa pratique professionnelle le lui a enseigné. À partir d'exemples vécus, il revisite cet acte compris comme un risque et un pari.
En 2015, il publie un petit opus sur « l'erreur judiciaire ». Il distingue deux grands types d'erreurs : l'une héritée de la tradition dreyfusarde (« erreur liberticide ») ; l'autre qui appartient à notre temps (« l'erreur d'impunité »). Ainsi écrit-il : « L'erreur s'apparente à une brûlure qui s'apaisera d'autant moins qu'au cri de l'innocent s'ajoute désormais celui de la victime. »
Denis Salas a aussi créé un site consacré aux représentations de la justice telles que l'art, le cinéma et la littérature[2]. Y sont publiés en tout ou partie un certain nombre de textes figurant dans la revue Les Cahiers de la justice (Dalloz/ENM). C'est la seule revue qui comporte une rubrique (« lire voir entendre ») exclusivement consacrée à ce thème.
Depuis 2016, il anime l'émission La Plume dans la balance sur la radio Amicus Radio[4].
Il publie en 2018, "La foule innocente", réflexion sur la campagne de terreur qui s'est abattue sur l'Europe en 2015 et la réponse apportée par l'Etat de droit.
En 2023, paraît un nouvel essai "Le déni du viol. Essai de justice narrative" sur le dialogue nécessaire entre l'expérience de la violence intime et la mission de la justice.