Sur le second axe, le généralDucrot prend position à Drancy avec de nombreuses troupes. Leur action n'a pas pu protéger Le Bourget. L'offensive sur le premier axe ayant été un échec, l'on décide d'entreprendre une sorte de siège contre Le Bourget. Drancy fut alors armé de batteries sans aucun résultat. On envoie également quelques reconnaissances sur la ligne Paris - Soissons sans plus de résultat[1].
Les lieutenants de vaisseau Morand, Peltereau, Laborde, Bouisset, Wyts, l'enseigne de vaisseau Duquesne ont trouvé la mort au Bourget, le 21 décembre 1870 ; le lieutenant de vaisseau Patin est décédé le 8 janvier 1871, 254 officiers mariniers, quartiers-maitres et matelots furent tués sur 689 engagés, 8 officiers sur quinze[4].
En plus des dégâts militaires et humains, les bombardements et les combats avaient ravagé les villages où s'étaient déroulés les combats. On dénombre de nombreuses habitations en ruine au Bourget et à Drancy, où s'était déroulée une partie des affrontements[1]. Placé à petite portée de la redoute de la Courneuve, le Bourget fut pendant 3 mois l'objectif des feux de cette redoute qui le cribla tellement d'obus, qu'on ne croyait pas qu'il fut occupé[5]. Pendant la dernière période du siège, les Prussiens avaient établi au Blanc-Mesnil, derrière Le Bourget, une batterie qui à son tour battit avec violence La Courneuve et le fort d'Aubervilliers[6].
↑ abcde et fRaymond Liegibel, Regards sur Drancy : Une commune dans l'histoire de France, Société Drancéenne d'Histoire et d'Archéologie, , 349 p., p. 264-278
↑La ferme de Groslay également appelée ferme du Petit-Groslay, était située dans l'est de la commune de Drancy