Djedkhonsouefânkh
Djedkhonsouefânkh est un grand prêtre d'Amon à Thèbes en vers 1046-1045 avant l'ère commune, entre ses frères Masaharta et Menkhéperrê[1]. AttestationSon existence n'est connu que par la simple mention de son nom sur le cercueil de son fils (aujourd'hui perdu). On peut y lire, selon Cecil Torr : « [...]rê, fils du premier prophète d'Amon, Djed-Khonsou-ef-ânkh, fils du Seigneur des Deux Terres, Pinedjem, Bien-aimé d'Amon, premier prophète d'Amon », le nom de Pinedjem étant entouré d'un cartouche[2]. GénéalogieCette attestation indique qu'il devait être le fils de Pinedjem Ier[3]. Hénouttaouy Ire, épouse de Pinedjem Ier, porte le titre de « Mère du grand prêtre d'Amon » ; cela pourrait correspondre à Djedkhonsouefânkh, mais cela n'est pas certain[4]. Isetemkheb Ire, autre épouse de Pinedjem Ier, pourrait être également sa mère. Djedmoutesânkh, enterrée dans la tombe MMA 60 (en), pourrait être son épouse[5]. Djedkhonsouefânkh a donc eu un fils au nom perdu : ...rê[2]. BiographieDjedkhonsouefânkh semble succéder à son frère Masaharta en tant que grand prêtre d'Amon à Thèbes, alors que leur père Pinedjem Ier est co-roi à Thèbes et que Nesbanebdjed Ier est roi à Tanis[1]. Son autre frère Menkhéperrê lui succède après un court pontificat qui semble avoir été tumultueux[6]. Ce dernier a en effet indiqué sur la stèle dite du bannissement (en) qu'il est devenu grand prêtre d'Amon après des troubles ayant mené au bannissement des rebelles vers l'oasis de Kharga[7],[8]. Théorie alternativeCependant, Andrzej Niwiński a suggéré que Djedkhonsouefânkh n'était pas le fils de Pinedjem Ier, mais plutôt de Pinedjem II, et en tant que tel l'arrière-petit-fils de Pinedjem Ier. Niwiński l'identifie avec le principal fonctionnaire mentionné avec les sépultures de Neskhons en l'an V du roi Siamon et de Pinedjem II en l'an X du même roi. Il postule que Psousennès II (dans ce modèle, son frère), qui aurait succédé à son père Pinedjem II en tant que grand prêtre et a réussi à unir ce titre à celui de roi, a demandé à Djedkhonsouefânkh d'être son adjoint à Thèbes. Le titre de grand prêtre sur son cercueil aurait ensuite été donné à titre posthume par son fils "[...]rê". Niwiński souligne également que les noms théophores comme Djedkhonsouefânkh apparaissent principalement très tard dans la XXIe dynastie[9]. Toutefois, cette théorie est réfutée par Frédéric Payraudeau car Pinedjem II n'a jamais utilisé de cartouche, contrairement à Pinedjem Ier[1]. Notes et références
Bibliographie
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