Dominique Sassone est la fille de Jean Sassone (1931-2006), adjoint au maire de Nice de 1977 à 1995. Mariée à Christian Estrosi, dont elle a par la suite divorcé, elle a deux filles, Laetitia et Laura, nées en 1985 et 1988[1].
Au cours des années 1990, Dominique Estrosi-Sassone et son époux Christian Estrosi sont mis en cause au sujet du détournement en 1989 d'une subvention du conseil général des Alpes-Maritimes de 750 000 francs destinée à l'association « Le Golf de Nice », promouvant le lieu[2],[3], mais perçue par une SARL du même nom, exploitant le golf, et dont Dominique Estrosi était la gérante quelques mois avant les faits. La plainte en escroquerie déposée par le conseil général fait l'objet d'un non-lieu[4].
Lors des élections régionales de , Dominique Estrosi-Sassone est tête de liste départementale UMP et est réélue au conseil régional de Provence-Alpes-Côte d’Azur. En 2011, elle se lance dans la campagne des cantonales et remporte le 14ecanton de Nice, détenu depuis dix-neuf ans par la gauche, face au conseiller général socialiste sortant, Paul Cuturello, et à l’ancien maire de Nice, Front national, Jacques Peyrat. Elle démissionne du conseil régional en 2011, pour cumul de mandats, à la suite de son élection au conseil général.
En 2014, elle figure sur la liste de Christian Estrosi, réélu maire de Nice. Elle est nommée adjointe au maire de Nice, déléguée au logement, à la rénovation urbaine et à la proximité. Elle est conseillère métropolitaine de Nice Côte d’Azur. Depuis 2011, elle est également secrétaire générale de la Fédération des offices publics de l’habitat.
Le , elle est élue sénatrice des Alpes-Maritimes sur la liste UMP-UDI qu’elle conduit et qui remporte trois sièges.