Adjointe au maire d'Aubergenville, chargée des finances et de la communication entre 2001 et 2008, puis des finances et du développement durable entre 2008 et 2014, elle est également présidente de la Société d'économie mixte TVS Territoires Val de Seine.
Elle est élue maire d'Aubergenville après les élections municipales de 2014 dès le premier tour, avec un score de 80,22 %[3].
Le , elle est nommée, par le nouveau président de l'UMP Nicolas Sarkozy, secrétaire générale adjointe aux adhésions[5].
Le , elle est nommée présidente de la commission des recours des Républicains[6] et devient en Secrétaire départementale de la fédération Les Républicains des Yvelines[7].
Elle est nommée ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l'étranger dans le gouvernement de Michel Barnier le et semble être finalement restée membre de LR[16].
Missions
Elle a été chargée d'une mission commune d’information, créée , sur les pesticides et leur impact sur la santé, avec la Sénatrice Nicole Bonnefoy qui en est rapporteur et 27 sénateurs membres de chacune des sept commissions permanentes et de chacun des groupes politiques. Le rapport d'information publié fin 2012 conclut à une sous-évaluation des risques des pesticides pour la santé et à des mesures de protection contre les pesticides non proportionnées aux dommages qu'ils peuvent causer. La mission demande plus de transparence et de volontarisme dans l'évaluation des effets des pesticides sur la santé, et une remontée de données sanitaires à analyser, en émettant les alertes nécessaires le cas échéant[17],[18].
Polémiques
Dans le cadre de la Loi de programmation de la recherche pour les années 2021 à 2030, elle dépose le un amendement au Sénat rendant possible par son article 22 bis la création d'écoles vétérinaires privées agréés par le Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation (France)[19]. Celui-ci est dénoncé par le Syndicat national des vétérinaires d'exercice libéral[20], la Fédération des syndicats vétérinaires de France[21], le Syndicat de l'enseignement supérieur agricole[22] et par les représentants étudiants des quatre écoles nationales vétérinaires de France[23],[24], en raison de l'absence de concertation avec la profession. Le site d'actualité Mediapart, s'appuyant sur sa déclaration à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique[25], révèle le que Sophie Primas est diplômée et membre du conseil d'administration du groupe privé Institut polytechnique UniLaSalle[26], principal candidat à l'ouverture d'une formation vétérinaire, pointant un risque de conflit d'intérêts.