Marc Ferracci est candidat à sa réélection lors des élections législatives de 2024[13] et voit son mandat renouvelé. Il est nommé ministre délégué à l'Industrie le 21 septembre 2024 dans le gouvernement de Michel Barnier.
Prises de positions
Marc Ferracci se définit comme « de gauche »[11] et « progressiste »[9]. D'après Challenges, « Marc Ferracci est un social-libéral convaincu qui nourrit un fort intérêt pour la flexisécurité des pays scandinaves »[6]. Il plaide pour des mesures radicales, notamment celle de permettre aux entreprises « dans leurs cinq premières années de pouvoir choisir d’appliquer ou pas la convention collective » et d'arrêter de revaloriser automatiquement le SMIC avec l'inflation[14],[15]. Il est présenté comme « un homme de passerelles, comme en témoignent ses collaborations avec l’Institut Montaigne […] ou […] avec la note rédigée en 2014 avec Bertrand Martinot »[11].
Controverses
En juillet 2023, la web-TV Blast révèle un possible conflit d'intérêts : Marc Ferracci est impliqué dans la réorganisation de Pôle emploi en France Travail en tant que co-rapporteur de la loi « pour le plein emploi » de 2023. Ce dispositif bénéficierait directement au groupe Secafi Alpha, fondé par son père Pierre Ferracci[16], dont Marc Ferracci détient un tiers des parts[17]. Réagissant à ces révélations, Marc Ferracci annonce porter plainte contre Blast pour diffamation et renonce à être co-rapporteur du projet de loi[18].
Publications
Ouvrages
État moderne, État efficace : évaluer les dépenses publiques pour sauvegarder le modèle français, avec Étienne Wasmer, Paris, Éditions Odile Jacob, 2011, 212 p.
Evaluer la formation professionnelle, Presses de Sciences Po, coll. « Sécuriser l'emploi », 2013, 118 p.
Dialogue social et performance économique, avec Florian Guyot, Presses de Sciences Po, coll. « Sécuriser l'emploi », 2015, 116 p.
Articles
« Training the Unemployed in France: How Does it Affect Unemployment Duration and Recurrence? », Annals of Economics and Statistics avec Bruno Crépon et Denis Fougère, 2007.
« Le cas français : approfondir les connaissances empiriques pour mieux cibler la formation », Travail et emploi, no 118, avec Bruno Crépon, 2009.
« Améliorer le service public de l'emploi : ce que disent les faits », Revue française d'économie, vol. 21, 2007.
↑« Accusé de conflit d’intérêts, Marc Ferracci renonce à être corapporteur du projet de loi « plein-emploi » », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )