Laurent Saint-Martin qui a ses deux parents enseignants, est aussi le neveu de Claude Raynal[2]. Il effectue sa scolarité au collège et lycée Bellevue de Toulouse, puis entre en classes préparatoires économiques et commerciales au lycée Saliège[3].
Il est recruté en 2010 dans la branche Nord-Pas-de-Calais d'Oséo. Il y est chargé d'affaires innovation, puis devient responsable études dans la région Picardie[5].
Le 6 janvier 2023, il est nommé directeur général de Business France[7], chargé de la direction exécutive de l’agence en France et à l’étranger. Cette nomination fait suite à la proposition des ministres chargés de l’Économie, des Affaires étrangères et de l’Aménagement du territoire, validée par le conseil d’administration de Business France le 22 décembre[8].
Aux côtés de Stéphane Boujnah, il s'engage en 2013 au sein du think tank social-libéral « En temps réel », successeur de la Fondation Saint-Simon[9], en tant que secrétaire général, où il a notamment coordonné des travaux sur l'ajustement des politiques publiques en période de croissance faible ou sur les expériences sociales-démocrates en Europe et à travers le monde[10]. Il y rencontre Emmanuel Macron[6] et en démissionne en pour rejoindre le parti politique En marche[réf. nécessaire].
Il est parmi les premiers soutiens de Stanislas Guerini lorsque celui-ci brigue le poste de délégué général de LREM[6]. En , il est nommé membre du bureau exécutif de LREM chargé de la prospective[11].
En novembre 2019, il est chargé d’une mission sur la laïcité avec la secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, Marlène Schiappa[12].
En , il est nommé co-rapporteur de la mission d’information sur l’assujettissement à la fiscalité américaine des Français nés aux États-Unis[18], aux côtés de Marc Le Fur, vice-président de l’Assemblée nationale[19].
À l’automne 2018, il refuse un poste de secrétaire d’État au ministère de l'Économie et des Finances[6].
Lors de l’examen du projet de loi de finances pour 2019, il propose la création du Fonds pour l’accélération du financement des start-ups d’État, doté de cinq millions d’euros[20].
En , il est chargé par le Premier ministre, Édouard Philippe, d'une mission visant à réformer le dispositif national d'identification, de saisie et de confiscation des avoirs criminels[21].
Le , il est élu rapporteur général de la commission des Finances de l'Assemblée nationale à l'unanimité[24],[22]. Plus jeune député à exercer ces fonctions sous la Ve République[10], Laurent Saint-Martin a ainsi la responsabilité d’assurer le lien entre le Gouvernement et le Parlement sur tous les textes financiers et budgétaires examinés à l’Assemblée nationale. Le Monde souligne alors qu'il « a plutôt revêtu les habits du légitimiste » jusqu'alors, en n'ayant « jamais un mot contre l’exécutif ni contre ses collègues »[6].
Partisan d'une orthodoxie budgétaire[6], il est favorable à un débat annuel sur la dette au Parlement[25] et plaide pour une « meilleure lisibilité » de la fiscalité[6],[26], notamment par la suppression des petites taxes à faible rendement[15].
Élections régionales 2021
Le 21 février 2021, Laurent Saint-Martin devient tête de liste LREM pour les élections régionales en Île-de-France[27],[28]. Il arrive en quatrième position des résultats du premier tour, avec 11,8 % des suffrages. Au second tour il est de nouveau quatrième, avec 9,62 % des suffrages exprimés. Il est élu conseiller régional.
Participation à des gouvernements
Le 21 septembre 2024, il entre dans le gouvernement Barnier en tant que ministre chargé du Budget et des Comptes publics.
Le 23 décembre 2024, il intègre le gouvernement Bayrou comme ministre en charge du Commerce extérieur et des Français de l'Etranger.
Synthèse des résultats électoraux
Élections régionales
Scrutin régional global
Les résultats ci-dessous concernent uniquement les élections où il est tête de liste.
↑ abcdefghij et kManon Rescan et Audrey Tonnelier, « Laurent Saint-Martin, un macroniste fidèle choisi pour le budget », Le Monde, (lire en ligne, consulté le ).