Cette liste des ministres françaises recense, par présidence ou par gouvernement, toutes les femmes qui ont été membres d'un gouvernement, depuis les années 1930.
Les femmes constituent au début des exceptions au sein de la vie politique française. On ne compte au départ que des secrétaires d'État ; il faut attendre 1947 pour qu'une femme soit ministre de plein exercice, et 1974 pour la deuxième. En 1974, Valéry Giscard d'Estaing est le premier président de la République à modifier les choses en promouvant la nomination de femmes issues de la société civile. En 1981, Nicole Questiaux est la première ministre d'État. En 1991, Édith Cresson est la première femme à diriger un gouvernement. En 1995, le premier gouvernement d'Alain Juppé promeut pour la première fois, mais pour peu de temps, un grand nombre de femmes à des portefeuilles ministériels. C'est ensuite tout au long des années 2000 que celles-ci obtiennent un à un les différents ministères. La stricte parité numérique fut mise en place sous les gouvernements de Jean-Marc Ayrault.
Entre les années 1930 et les années 1990 la présence de femmes dans les gouvernements français relève davantage de l'éphémère ; elles sont, la plupart du temps, cantonnées à des postes de second plan. Sous la Troisième République, en 1936, dans le premier gouvernement de Léon Blum, lors du Front populaire, on compte trois femmes sous-secrétaires d'État (Cécile Brunschvicg, Suzanne Lacore et Irène Joliot-Curie), alors que celles-ci n'ont pas le droit de vote (lequel sera acquis en 1944)[1]. Elles ne sont pas reconduites dans le gouvernement suivant.
Au début de la Cinquième République et sous les présidences de Charles de Gaulle et de Georges Pompidou, entre 1958 et 1974, trois femmes obtiennent des postes ministériels, en tant que secrétaires d'État. Ainsi, pendant vingt-six ans, de 1948 à 1974, le gouvernement français ne compte aucune femme ministre de plein exercice[2].
C'est le président de la République Valéry Giscard d'Estaing qui le premier, en 1974, marque un changement d'envergure ; il fait entrer six femmes au gouvernement[3]. Dans sa conception de la politique, qu'il veut moderne[réf. nécessaire] et sur laquelle il a fait campagne, il entend les revendications féminines. Il nomme alors des femmes ministres, comme Simone Veil à la Santé, qui donnera son nom à la loi sur l'IVG, ou à la tête d'institutions (Jacqueline Baudrier devient PDG de Radio France). Elles ont la particularité d'appartenir à la société civile, alors que François Mitterrand, lors de son premier mandat de président, fera, du moins au départ, plus appel à des femmes politiques de terrain qu'à des technocrates (comme l'énarque Ségolène Royal en tant que conseillère)[4]. Il est à noter qu'à cette époque, hormis Gisèle Halimi et Anne Zelensky, beaucoup de féministes ne défendent pas l'accession des femmes à ces postes, se posant volontiers à l'extrême gauche et refusant de marcher dans le sens de la politique parlementaire et ministérielle[5]. En 1974, est créé un secrétariat d'État à la condition féminine, qu'occupe Françoise Giroud entre et au sein du premier gouvernement Chirac, où elle lance « cent une mesures » en faveur des femmes : mise en place de droits propres pour les femmes ; lutte contre les discriminations ; ouverture des métiers dits masculins ;etc.
« L'égalité entre les hommes et les femmes aura progressé quand on nommera à un poste politique une femme aussi incompétente qu'un homme[2]. »
— Françoise Giroud
Bien que François Mitterrand, premier président socialiste de la Cinquième République, nomme un nombre plus important de femmes à des postes ministériels, elles demeurent très minoritaires. Les ministères choisis sont à l'écart du premier cercle du pouvoir. Nicole Questiaux est bien nommée ministre d'État en 1981, mais pour un portefeuille typiquement « féminin » (la Solidarité nationale). En effet, jusque-là, les femmes ministres voient leur attributions liées à des questions la plupart du temps considérées comme relevant plus de leur genre (la Santé, les Affaires sociales, l'Enfance…). En 1981 toujours, Édith Cresson est la première ministre nommée à un portefeuille typiquement « masculin » (l'Agriculture), mais ce choix est mal perçu dans le monde agricole et son passage à la tête de ce ministère « se passe mal »[2]. Elle est aussi la première femme à exercer la fonction de ministre du Commerce extérieur en 1983, puis de l'Industrie dans le gouvernement de Laurent Fabius, enfin des Affaires européennes dans le gouvernement de Michel Rocard en 1988. En 1991, Édith Cresson devient Première ministre, mais doit souffrir d'un manque de soutien de ses collègues socialistes et d'une impopularité certaine qui l'amène à être rapidement remerciée au bout de moins d'un an[6],[7]. Dans son gouvernement, des ministères jusqu'alors occupés par des hommes sont pour la première fois attribués à des femmes (Edwige Avice à la Coopération et au développement, Frédérique Bredin à la Jeunesse et aux sports). En 1981, est également créé un ministère des Droits des femmes, qu'occupe Yvette Roudy, ressuscitant le secrétariat d'État à la Condition féminine créé par Valéry Giscard d'Estaing : au départ élevé au rang de ministère, il finira par redevenir un simple secrétariat d'État (le socialiste Lionel Jospin recrée ce portefeuille entre 1997 et 2002 et François Hollande en 2012). Une circulaire de 1986 publiée au Journal officiel recommande de féminiser les noms de métiers ainsi que les grades[8]. Sous l'ère Mitterrand, alors que les gouvernements oscillent entre quarante-trois et un maximum de cinquante-deux personnes, on ne compte jamais plus de dix femmes (elles représentent entre 13 % et 15 % de l'effectif, en général, soit à peu près la proportion de femmes à l'Assemblée nationale à l'époque) ; sous la première cohabitation, au sein du gouvernement de Jacques Chirac, on ne compte que trois femmes secrétaires d'État[2].
Percée des nominations féminines (1995-2007)
C'est avec le premier gouvernement d'Alain Juppé, en 1995, qu'on note une véritable « percée » de celles-ci au sein du gouvernement.
En effet, sur un total de 43 portefeuilles, on compte quatre ministres et huit secrétaires d'État de sexe féminin soit 15,4 % de femmes ministres, montant à 27,9 % si l'on prend en compte les secrétaires d'État. La situation est inédite, mais les féministes critiquèrent la relégation des femmes à des places subalternes : la ministre la plus « importante » est Élisabeth Hubert, avec le portefeuille de la Santé, mais elle n'est que la 14e ministre en rang protocolaire, alors que les cinq derniers secrétaires d'État dans l'ordre protocolaire sont des femmes. De plus, lors de la composition du second gouvernement Juppé, la majorité de celles que la presse surnomme les « Juppettes » disparaissent, pour, selon le mot du Premier ministre, « faire de la place aux Balladuriens »[9]. La politologue Janine Mossuz-Lavau souligne : « Alain Juppé a été très critiqué pour cela. On en a retenu qu'il avait viré des femmes »[2].
C'est sous le gouvernement socialiste de Lionel Jospin qu'une femme accède pour la première fois à un ministère régalien, à savoir la Justice avec la nomination en 1997 d'Élisabeth Guigou au poste de Garde des Sceaux. En 1997, il y a néanmoins six femmes contre dix hommes ministres, soit 37,5 %, pourcentage descendant à 20 % si l'on prend en compte les secrétaires d'État ; en 2002, il n'y a plus que 25 % de femmes ministres (cinq femmes contre quinze hommes). Néanmoins, Lionel Jospin essaie de maintenir un gouvernement composé à environ un tiers de femmes, afin notamment d'être en conformité avec le projet de loi sur la parité dans les assemblées élues. Pour Janine Mossuz-Lavau, cette loi sur la parité, votée en 2000, est le premier jalon de la montée en puissance des femmes au pouvoir : « L'idée s'est imposée qu'il fallait plus de femmes au gouvernement, mais on ne parlait pas encore de parité », indique la politologue[2]. Il est néanmoins à noter qu'à la différence des assemblées élues, aucune loi n'oblige à respecter une parité gouvernementale, ni même de nommer des femmes ministres[10].
En 2002, Michèle Alliot-Marie devient ministre de la Défense, un portefeuille historiquement masculin : elle y reste jusqu'en 2007 et demeure au sein de l'histoire du ministère une des ministres les plus longtemps restées en poste et les plus appréciés[11] (gouvernements Raffarin et de Villepin). Le premier gouvernement Raffarin contient, en 2002, 21,42 % de femmes ministres (six femmes contre vingt-deux hommes) ; en 2004, ce pourcentage tombe à 19,51 %, sur un total désormais de 41 ministres[9]. Les années 2000, cheville entre les années 1990 où les femmes percent dans les ministères, et les années 2010 où la parité gouvernementale sera strictement respectée pour la première fois, voient ainsi les femmes ministres « conquérir » un à un les différents ministères : Défense en 2002, Intérieur et Économie et Finances en 2007, Affaires étrangères en 2010, Éducation nationale en 2014)[2].
Objectif de gouvernements paritaires (2007-2012)
Lors de son arrivée au pouvoir en 2007, le président Nicolas Sarkozy annonce la nomination d'un gouvernement paritaire[2] : on compte, dans le premier gouvernement de François Fillon huit hommes et sept femmes, dont deux à des portefeuilles régaliens (Michèle Alliot-Marie à l'Intérieur et Rachida Dati à la Justice). Néanmoins, les nominations qui suivent, notamment parmi les secrétaires d'État, font oublier cet objectif paritaire. Au fur et à mesure des remaniements ministériels, les nouvelles entrantes ne compensent pas en nombre les sortantes.
Néanmoins, plusieurs « gros » ministères sont confiées à des femmes, comme l'Économie et les Finances à Christine Lagarde, les Affaires étrangères à Michèle Alliot-Marie et l'Écologie (troisième par ordre protocolaire) à Nathalie Kosciusko-Morizet. En , on compte cinq femmes ministres contre seize hommes, chiffre allant jusqu'à treize femmes contre vingt-cinq hommes si l'on prend en compte les secrétaires d'État, ce qui représente moins d'un tiers des membres du gouvernement[9]. Lors de sa démission, le dernier gouvernement Fillon n'est composé que de sept femmes, dont deux ministres (à savoir Valérie Pécresse au Budget et Roselyne Bachelot aux Solidarités) et cinq secrétaires d'État[2]. Janine Mossuz-Lavau explique cette baisse tendancielle : « Certaines circonstances expliquent le départ des femmes du gouvernement Fillon. Michèle Alliot-Marie a commis un impair avec ses déclarations sur la Tunisie et a dû partir. Christine Lagarde s'est vu proposer un poste au FMI. Mais d'autres ont été licenciées, notamment dans les figures de la diversité, comme Rachida Dati ou Fadela Amara »[2].
Sur un total de 34 ministres, 17 sont des femmes, parmi lesquelles Christiane Taubira, ministre de la Justice, occupe un des cinq ministères régaliens. La parité au sein du gouvernement était une des promesses de François Hollande pendant sa campagne[12],[2]. Cependant, bien que la proportion hommes/femmes soit paritaire chez les ministres et ministres délégués, les ministères les plus importants, dont les ministères régaliens, sont dirigés en grande majorité par des hommes, à l'exception de la Justice et, dans une moindre mesure, du ministère des Affaires Sociales et de la Santé (il s'agit des ministères des Affaires étrangères, de l'Intérieur, de l'Économie, du Travail, de la Défense, ainsi que du ministère de l'Éducation nationale). Ce gouvernement est donc paritaire dans son ensemble, mais pas à tous les niveaux hiérarchiques[13]. Le collectif féministe Osez le féminisme ! déplore ainsi qu'un seul ministère régalien soit confié à une femme et qu'il « [reproduise le] schéma consistant à confier aux femmes toujours le même type de portefeuilles, à savoir ceux de la famille, des personnes âgées, de la santé, etc »[14]. Le remaniement de conforte la parité, avec, pour la première fois de l'histoire un nombre plus important de femmes titulaires d'une ministère de plein exercice (onze) que pour les hommes (neuf)[15]. Avec la démission du ministre délégué chargé du Budget Jérôme Cahuzac, le , le gouvernement compte pour la première fois un plus grand nombre de femmes (19) que d'hommes (18). Ancienne ministre, Françoise de Panafieu salue cette avancée mais désigne un nouvel objectif : « Nous avons désormais un gouvernement paritaire, à l'image de la société. Mais, être au gouvernement est un peu le fait du prince. Vous y êtes nommé par le président ou le Premier ministre. C'est moins représentatif que d'être à l'Assemblée nationale ou au Sénat, qui sont réellement les assemblées des citoyens. Ce qu'il faudrait maintenant, c'est que ce Parlement soit aussi à l'image de la société car il représente la nation »[16].
Le départ de Delphine Batho de son poste de ministre de l'Écologie, début , et son remplacement par un homme, met fin à l'exacte parité hommes-femmes au sein du gouvernement[17].
Entre le remplacement, dans le deuxième gouvernement de Manuel Valls, de François Rebsamen par Myriam El Khomri au poste de ministre du Travail, de l’Emploi, de la Formation professionnelle et du Dialogue social, le et le remplacement de Christiane Taubira par Jean-Jacques Urvoas au ministère de la Justice, le , le nombre de femmes ministres de plein exercice dépasse pour la première fois celui des hommes. C'est de nouveau le cas depuis le remaniement du . Dans le gouvernement Édouard Philippe, nommé le , la parité est également respectée.
Femmes ministres et féminité
Alors que les premières femmes ministres, et ce jusqu'aux années 1990, ne mettaient pas en avant leur féminité, voire la négligeaient[réf. nécessaire], la médiatisation accrue et le développement contingent de la communication politique ont amené ces femmes à faire de leur genre un atout dans leur relation aux médias, ou au moins de l'assumer. Ségolène Royal est l’une des premières femmes politiques à travailler son image, notamment par le biais de tenues remarquées ou de poses photographiques inspirées de personnalités du cinéma[18]. Celle-ci met également en avant sa vie privée, par exemple en étant la première femme ministre à accoucher alors qu'elle occupe un poste de ministre, et en posant devant la presse à la maternité, dossiers de travail mis en évidence ; elle considérait que cela participait à la cause des femmes, montrant que carrière et féminité sont conciliables[19].
Pour Neila Latrous et Jean-Baptiste Marteau, « il était d'usage dans les années précédentes de gommer, voire de nier ses formes pour percer dans les assemblées. Tailleurs stricts, refus de féminiser ses titres ministériels, Michèle Alliot-Marie est de ce point de vue l'archétype de la femme qui pour faire carrière n'a pas à hésiter à sacrifier… sa vie de femme ». C'est précisément sous le mandat présidentiel de Nicolas Sarkozy que les choses changent. « Le ventre arrondi de Rachida Dati, celui de Nathalie Kosciusko-Morizet : elles sont jeunes, jolies, mères et mènent tambour battant leur vie privée et leur carrière. Un exemple en somme pour toute une génération de femmes. Rachida Dati, encore elle, ne manque jamais l'occasion de replacer une barrette dans ses cheveux ou de repasser du gloss sur les lèvres. Ces working girls n'hésitent plus à traverser les cours pavées des ministères perchées sur des stilettos de dix centimètres. […] La génération Sarko se veut sexy : Nora Berra, Chantal Jouanno, Jeannette Bougrab maîtrisent autant leurs dossiers que l'art de cligner des cils pour enchanter les caméras et les objectifs des photographes »[20].
À la rentrée 2012, la reconversion de Roselyne Bachelot, ancienne ministre de l’Écologie, de la Santé et de la Solidarité, en chroniqueuse à l'émission télévisée Le Grand 8, sur la chaîne D8, participe de ce que certains appellent la « peoplisation» de la vie politique ou, du moins, de son rapport ambigu aux médias. À la rentrée 2013, Jeannette Bougrab devient à son tour chroniqueuse à la version remaniée du Grand Journal.
Concernant le machisme qui a souvent été de mise dans le monde politique, l'ancienne secrétaire d'État Noëlle Lenoir déclare en 2005 : « Les femmes sont en train d'accéder au pouvoir, mais elles ne sont souvent qu'un alibi. Les lieux de pouvoirs sont des lieux machistes. Les mœurs ne changent pas. Entre les syndicats et les élus, les femmes viennent jouer les trouble-fête »[21]. En novembre de la même année, Ségolène Royal nuance néanmoins dans Elle : « Ce n’est pas en politique que le machisme quotidien est le pire. Dans les campagnes électorales, les plaisanteries grasses que nous entendions il y a une quinzaine d’années sont en recul. Les femmes politiques continuent de susciter aujourd’hui, chez leurs pairs, plus que chez les électeurs d’ailleurs, d’étranges interrogations »[22].
Certaines femmes ministres partageant leur vie avec un conjoint également responsable politique relèvent que leur propre ascension met nécessairement un frein à la carrière de leur époux, quand elle ne les oblige pas à occuper des postes moins exposés, notamment comme conseiller. Ainsi en est-il de Boris Vallaud, époux de Najat Vallaud-Belkacem, directeur de cabinet d’Arnaud Montebourg puis secrétaire général-adjoint de la présidence de la République[23], ou de Laurent Olléon, mari de Fleur Pellerin, qui a quitté son poste de directeur-adjoint du cabinet de Marylise Lebranchu pour revenir au Conseil d'État après que sa femme eut été nommée ministre de la Culture[24], de même pour des personnalités politiques féministes de premier plan comme Jean-Marc Germain, époux d’Anne Hidalgo, ancien directeur de cabinet de Martine Aubry et député depuis 2012, ou de Louis Aliot, conjoint de Marine Le Pen et vice-président du FN. En 2010, pour la première fois, Nicolas Sarkozy brise un « tabou » en nommant ministre Patrick Ollier, alors que sa femme, Michèle Alliot-Marie, est déjà membre du gouvernement[25].
Contrairement à l'Assemblée nationale et au Sénat, il n'existe aucune règle vestimentaire écrite pour participer au conseil des ministres. Néanmoins, le fait que Cécile Duflot, alors ministre du Logement, se soit présentée en jean au premier conseil du gouvernement Ayrault, en 2012, a provoqué une polémique. En 2008, Roselyne Bachelot, alors ministre de la Santé, avait chaussé des sabots en plastique rose pour s'y rendre, conformément à sa promesse faite avant les Jeux olympiques, dans le cas où la France aurait gagné 40 médailles[26]. Et l'affichage vestimentaire de la féminité reste très encadré, en témoignent les huées et quolibets que s'est attirés Cécile Duflot toujours, en arborant une robe printanière à l'Assemblée nationale[27].
L'accession des femmes aux responsabilités ministérielles coïncide avec l'accession à ces mêmes responsabilités de ministres incarnant, vu leurs origines et leur couleur de peau, une partie de la diversité[30],[31] de la communauté nationale[N 1].
La première femme ministre maghrébine est Nafissa Sid Cara, nommée en 1959. Ensuite, Tokia Saïfi est nommée secrétaire d'État chargée du Développement durable en 2002. Élu en 2007, Nicolas Sarkozy cherche des « symboles », notamment en nommant Rachida Dati[32] à la tête d'un ministère régalien (la Justice) ou en promouvant plusieurs femmes d’ascendance africaine (Fadela Amara, Rama Yade, Jeannette Bougrab, et Nora Berra).
En 2010, après le remaniement du gouvernement auquel François Fillon vient de procéder, l’ancien ministre Azouz Begag note, dans une tribune du Monde, que les ministres « incarnant la diversité » sont quasiment toujours des femmes et dénonce dans cette pratique une provocation à l’égard des descendants d’immigrés récents de sexe masculin, renvoyés eux à une image de « racaille », par opposition aux modèles de « méritocratie républicaine » dont les femmes feraient, elles, l'objet[33].
Cécile Brunschvicg (1877-1946), sous-secrétaire d'État à l'Éducation, du au .
Suzanne Lacore (1875-1975), sous-secrétaire d'État à la Protection de l'Enfance, du au .
Irène Joliot-Curie (1897-1956), sous-secrétaire d'État à la Recherche scientifique, du à .
IVe République
Présidence de Vincent Auriol
Gouvernement Léon Blum 3
Andrée Viénot (1901-1976), sous-secrétaire d'État à la Jeunesse et aux Sports, du au .
Gouvernement Robert Schuman 1
Germaine Poinso-Chapuis (1901-1981), ministre de la Santé publique et de la Population, du au .
Présidence de René Coty
Gouvernement Maurice Bourgès-Maunoury
Jacqueline Thome-Patenôtre (1906-1995), sous-secrétaire d'État au Logement et à la Reconstruction, du au .
Ve République
Présidence de Charles de Gaulle
Gouvernement Michel Debré
Nafissa Sid Cara (1910-2002), secrétaire d’État auprès du Premier ministre chargée des questions sociales en Algérie et de l'évolution du statut personnel de droit musulman, du au .
Simone Veil (1927-2017), ministre de la Santé, du au .
Françoise Giroud (1916-2003), secrétaire d'État à la Culture, du au .
Alice Saunier-Seïté (1925-2003), secrétaire d'État aux Universités du au puis ministre des Universités, du au , et ministre déléguée à la Condition féminine, du au .
Hélène Missoffe (1927-2015), secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale en 1977.
Nicole Pasquier (1930-1999), secrétaire d’État à l'Emploi féminin, du au .
Monique Pelletier (1926-), secrétaire d’État auprès du Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du au puis ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la Condition féminine, du au et ministre déléguée auprès du Premier ministre, chargée de la Famille et de la Condition féminine, du au .
Nicole Questiaux (1930-), ministre d’État, ministre de la Solidarité nationale, du au .
Édith Cresson (1934-), ministre de l'Agriculture, du au , puis ministre du Commerce extérieur et du Tourisme, du au .
Yvette Roudy (1929-), ministre déléguée, chargée des Droits de la femme, du au .
Edwige Avice (1945-), ministre déléguée à la Jeunesse et aux Sports, du au puis ministre déléguée au Temps libre, à la Jeunesse et aux Sports, du au .
Catherine Lalumière (1935-), secrétaire d'État auprès du Premier Ministre, chargée de la Fonction publique et des Réformes administratives du au puis ministre de la Consommation du au et secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargé de la Consommation, du au .
Georgina Dufoix (1943-), secrétaire d'État à la Famille, du au .
Huguette Bouchardeau (1935-), secrétaire d’État à l’Environnement et à la Qualité de la vie, du au .
Gouvernement Laurent Fabius
Édith Cresson (1934-), ministre du Redéploiement industriel et du Commerce extérieur, du au .
Georgina Dufoix (1943-), ministre des Affaires sociales et de la Solidarité nationale, du au
Yvette Roudy (1929-), ministre des Droits de la femme, de 1984 à 1985.
Edwige Avice (1945-), secrétaire d'État auprès du ministre de la Défense, du au .
Catherine Lalumière (1935-), secrétaire d’État auprès du ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargée de la Consommation, du au et secrétaire d'État auprès du ministre des Relations extérieures, chargé des Affaires européennes, du au .
Gouvernement Jacques Chirac 2
Michèle Barzach (1943-), ministre de la Santé et de la Famille, du au .
Lucette Michaux-Chevry (1929-2021), secrétaire d’État auprès du Premier ministre, chargée de la Francophonie, du au .
Michèle Alliot-Marie (1946-), secrétaire d'État chargée de l'enseignement auprès du ministre de l'Éducation nationale, du au .
Nicole Catala (1936-2022), secrétaire d'État chargée de la Formation professionnelle, du au .
Édith Cresson (1934-), ministre des Affaires européennes, du au .
Edwige Avice (1945-), ministre déléguée auprès du ministre des Affaires étrangères, du au .
Georgina Dufoix (1943-), ministre chargée des Questions familiales du au .
Catherine Tasca (1941-), ministre déléguée chargée de la Communication, du au .
Véronique Neiertz (1942-), secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Économie, des Finances et du Budget, chargée de la Consommation, du au .
Catherine Trautmann (1951-), secrétaire d'État auprès du ministre des Affaires sociales et de l'Emploi, chargée des Personnes âgées et des handicapés, du au .
Michèle André (1947-), secrétaire d'État chargée des droits des femmes et de l'égalité des chances entre les hommes et les femmes, du au .
Hélène Dorlhac (1935-), secrétaire d’État à la Famille, du au puis secrétaire d’État et aux Personnes âgées, du au .
- Anne-Marie Couderc (1950-), secrétaire d'État auprès du Premier ministre, chargée de l'Emploi du au , puis ministre déléguée chargée de l'Emploi du au .
Françoise Hostalier (1953-), secrétaire d'État auprès du Ministre de l'Éducation nationale, chargée de l'Enseignement scolaire du au .
Anne-Marie Idrac (1951-), secrétaire d’État aux Transports du au .
Margie Sudre (1943-), secrétaire d'État chargé de la Francophonie du à 1997.
Nicole Ameline (1942-), secrétaire d'État chargée de la Décentralisation du au .
Françoise de Veyrinas (1943-2008), secrétaire d'État aux Quartiers en difficulté, auprès du ministre chargé de l'Intégration et de la Lutte contre l'Exclusion du au .
Christine Chauvet (1949-), secrétaire d'État auprès du ministre de l'Industrie, chargée du Commerce extérieur du au .
Martine Aubry (1950-), ministre de l'Emploi et de la Solidarité du au .
Élisabeth Guigou (1946-) Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au puis ministre de l'Emploi et de la Solidarité du au .
Marylise Lebranchu (1947-), secrétaire d'État aux PME, au Commerce, à l'Artisanat et à la Consommation du au puis Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au .
Catherine Trautmann (1951-), ministre de la Culture et de la Communication, porte-parole du gouvernement du au puis ministre de la Culture et de la Communication du au .
Catherine Tasca (1941-), ministre de la Culture et de la Communication du au .
Dominique Voynet (1958-), ministre de l'Aménagement du territoire et de l'Environnement du au .
Ségolène Royal (1953-), ministre déléguée à l'Enseignement scolaire du au puis ministre déléguée à la Famille, à l'Enfance et aux Personnes handicapées du au .
Dominique Gillot (1949-), secrétaire d'État à la santé du au puis secrétaire d'État aux Personnes âgées et aux Personnes handicapées du au .
Nicole Péry (1943-), secrétaire d'État aux droits des femmes et à la formation professionnelle du au .
Nicole Fontaine (1942-2018), ministre déléguée à l'Industrie de 2002 à 2004.
Nicole Guedj (1954-), secrétaire d'État aux Programmes immobiliers de la Justice du au puis secrétaire d'État aux droits des victimes, du à 2005.
Claudie Haigneré (1957-), ministre déléguée à la Recherche et aux Nouvelles technologies de à mars 2004 puis ministre déléguée aux Affaires européennes de à .
Noëlle Lenoir (1942-), ministre déléguée aux Affaires européennes de 2002 à 2004.
Marie-Josée Roig (1938-2024), ministre de la Famille et de l'Enfance du au puis ministre déléguée à l'Intérieur du au .
Marie-Anne Montchamp (1957-), secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées du au .
Nelly Olin (1941-2017), ministre de la Lutte contre la précarité et l'exclusion du au .
Catherine Vautrin (1960-), secrétaire d'État à l'Intégration et à l'égalité des chances du au puis secrétaire d'État aux Personnes âgées du au .
Dominique Versini (1954-), secrétaire d'État chargée de la Lutte contre la précarité et l'exclusion du au .
Tokia Saïfi (1959-), secrétaire d'État chargée du Développement durable du au .
Michèle Alliot-Marie (1946-), ministre de l'Intérieur, de l'Outre-mer et des Collectivités territoriales du au puis ministre d'État, garde des Sceaux, ministre de la Justice et des Libertés du au et de nouveau ministre d'État, ministre des Affaires étrangères et européennes du au .
Christine Albanel (1944-), ministre de la Culture et de la Communication du au .
Christine Boutin (1944-), ministre du Logement et de la Ville du au puis ministre du Logement du au .
Rachida Dati (1965-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice du au .
Christine Lagarde (1956-), ministre de l'Agriculture et de la Pêche du au puis ministre de l'Économie, des Finances et de l'Emploi (2007-2008) et ministre de l'Économie, de l'Industrie et de l'Emploi (2008-2010) et de nouveau ministre de l'Économie, des Finances et de l'Industrie (à partir de 2010) du au .
Fadela Amara (1964-), secrétaire d’État à la Politique de la ville du au .
Anne-Marie Idrac (1951-), secrétaire d’État au Commerce extérieur du au .
Valérie Létard (1962-), secrétaire d'État chargée de la Solidarité du au puis secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de l'Écologie, du Développement durable et de la Mer, chargée des Technologies vertes et des Négociations sur le climat du au .
Rama Yade (1976-), secrétaire d'État chargée des Affaires étrangères et des Droits de l'homme du au puis secrétaire d'État chargée des Sports du au .
Chantal Jouanno (1969-), secrétaire d'État chargée de l'Écologie du au puis ministre des Sports du au .
Nathalie Kosciusko-Morizet (1973-), secrétaire d'État chargée de l'Écologie du au puis secrétaire d'État chargée de la Prospective et du Développement de l'économie numérique du au . Ministre de l'Écologie, du Développement durable, des Transports et du Logement du au .
Roselyne Bachelot (1946-), ministre de la Santé et des Sports du au . Ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale du au .
Valérie Pécresse (1967-), ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du au puis Ministre du Budget, des Comptes publics, de la Réforme de l'État, et porte-parole du gouvernement, du au .
Nora Berra (1963-), secrétaire d’État chargée des Aînés du au puis secrétaire d’État chargée de la Santé du au .
Jeannette Bougrab (1973-), secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et de la Vie associative du au .
Marie-Anne Montchamp (1957-), secrétaire d'État auprès de la ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale du au .
Nadine Morano (1963-), secrétaire d'État à la Famille du au puis secrétaire d’État à la Famille et à la Solidarité du au et ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle du au .
Marie-Luce Penchard (1959-), secrétaire d'État à l'Outre-Mer du au puis ministre auprès du ministre de l'Intérieur, des Collectivités territoriales, de l'Immigration et de l'Outre-Mer, chargée de l'Outre-Mer du au .
Claude Greff (1954-), secrétaire d'État chargée de la Famille du au .
Delphine Batho (1973-), ministre déléguée auprès de la ministre de la Justice, entre le et le puis ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie entre le et le .
Christiane Taubira (1952-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice, entre le et le .
Marisol Touraine (1959-), ministre des Affaires sociales et de la Santé, entre le et le .
Cécile Duflot (1975-), ministre de l'Égalité des territoires et du Logement, entre le et le .
Nicole Bricq (1947-2017), ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, entre le et le puis ministre du Commerce extérieur entre le et le .
Aurélie Filippetti (1973-), ministre de la Culture et de la Communication, entre le et le .
Geneviève Fioraso (1954-), ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, entre le et le .
Najat Vallaud-Belkacem (1977-), ministre des Droits des femmes, depuis le puis porte-parole du gouvernement, entre le et le .
Marylise Lebranchu (1947-), ministre de la Réforme de l'État, de la Décentralisation et de la Fonction publique, entre le et le .
Valérie Fourneyron (1959-), ministre des Sports, de la Jeunesse, de l'Éducation populaire et de la Vie associative, entre le et le .
Sylvia Pinel (1977-), ministre (ministre déléguée jusqu'au ) à l'Artisanat, au Commerce et au Tourisme, entre le et le .
George Pau-Langevin (1948-), ministre déléguée à la Réussite éducative, entre le et le .
Michèle Delaunay (1947-), ministre déléguée aux Personnes âgées et à la Dépendance, entre le et le .
Marie-Arlette Carlotti (1952-), ministre déléguée aux Personnes handicapées, entre le et le puis ministre déléguée aux Personnes handicapées et à la Lutte contre l'exclusion, entre le et le .
Yamina Benguigui (1957-), ministre déléguée aux Français de l'étranger et à la Francophonie, entre le et le puis ministre déléguée à la Francophonie, entre le et le .
Fleur Pellerin (1973-), ministre déléguée aux Petites et Moyennes entreprises, à l'Innovation et à l'Économie numérique, entre le et le .
Hélène Conway-Mouret (1960-), ministre déléguée aux Français de l'étranger, entre le et le .
Anne-Marie Escoffier (1942-), ministre déléguée chargée de la Décentralisation, entre le et le .
Gouvernement Valls 1 et 2 - Gouvernement Cazeneuve
Valérie Fourneyron (1959-), secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
Aurélie Filippetti (1973-), ministre de la Culture et de la Communication, du au .
Geneviève Fioraso (1954-), secrétaire d'État chargée de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du au .
Ségolène Royal (1953-), ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie, du au puis Ministre de l'Environnement, de l'Énergie et de la Mer, chargée des relations internationales sur le climat du au .
Christiane Taubira (1952-), Garde des Sceaux, ministre de la Justice, du au .
Marisol Touraine (1959-), ministre des Affaires sociales et de la Santé, du au , puis ministre des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, du au , de nouveau ministre des Affaires sociales et de la Santé du au .
Najat Vallaud-Belkacem (1977-), ministre des Droits des femmes, de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, du au , puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, du au .
Marylise Lebranchu (1947-), ministre de la Décentralisation, de la Réforme de l'État et de la Fonction publique du au , ministre de la Décentralisation et de la Fonction publique, du au .
Sylvia Pinel (1977-), ministre du Logement et de l'Égalité des territoires, du au , puis ministre du Logement, de l'Égalité des territoires et de la Ruralité, du au .
Myriam El Khomri (1978-), secrétaire d'État à la Politique de la Ville, du au puis ministre du Travail, de l'Emploi et de la Formation professionnelle du au .
Fleur Pellerin (1973-), secrétaire d'État chargée du Commerce extérieur, de la promotion du Tourisme et des Français de l'étranger, du au , puis ministre de la Culture et de la Communication, du au .
Annick Girardin (1964-), secrétaire d'État chargée du Développement et de la Francophonie, du au puis ministre de la Fonction publique jusqu'au .
Axelle Lemaire (1974-), secrétaire d'État chargée du Numérique, du au , chargée du Numérique et de l'Innovation du au .
Laurence Rossignol (1957-), secrétaire d'État chargée de la Famille, des Personnes âgées et de l'Autonomie, du au puis ministre des Familles, de l'Enfance et des Droits des femmes du au .
Ségolène Neuville (1970-), secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées et de la Lutte contre l'exclusion, du au .
Carole Delga (1971-), secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
Pascale Boistard (1971-), secrétaire d'État chargée des Droits des femmes, du au , puis Secrétaire d'État chargée des Personnes âgées et de l'Autonomie du au .
Clotilde Valter (1962-), secrétaire d'État à la Réforme de l'État et à la Simplification, du au , puis elle devient Secrétaire d'État chargée de la formation professionnelle et de l'apprentissage, poste qu'elle occupe du au .
Martine Pinville (1958-), secrétaire d'État chargée du Commerce, de l'Artisanat, de la Consommation et de l'Économie sociale et solidaire, du au .
Audrey Azoulay (1972-), ministre de la Culture et de la Communication, du au .
Emmanuelle Cosse (1974-), ministre du Logement et de l'Habitat durable, du au .
Barbara Pompili (1975-), secrétaire d’État chargée de la Biodiversité, du au .
Juliette Méadel (1974-), secrétaire d’État chargée de l'Aide aux victimes, du au .
Estelle Grelier (1975-), secrétaire d'État chargée des Collectivités territoriales, du au .
Hélène Geoffroy (1975-), secrétaire d'État à la Politique de la Ville, du au .
Ericka Bareigts (1967-), secrétaire d'État à l'Égalité réelle, du au , puis ministre des Outre-mer du au .
Élisabeth Borne (1951-), ministre auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire, chargée des transports du au ; ministre de la Transition écologique et solidaire du au ;
Marielle de Sarnez (1951-2021), ministre des Affaires européennes du au ;
Marlène Schiappa (1982-), secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes du au 16 octobre 2018 ; secrétaire d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations du 16 octobre 2018 au ;
Sophie Cluzel (1961-), secrétaire d'État chargée des Personnes handicapées du au ;
Nicole Belloubet (1955-), garde des Sceaux, ministre de la Justice du au ; numéro 2 du gouvernement à partir du ;
Jacqueline Gourault (1950-), ministre auprès du ministre d'État, ministre de l'Intérieur du au ; ministre de la Cohésion des territoires et des Relations avec les collectivités territoriales du au ;
Nathalie Loiseau (1964-), ministre auprès du ministre de l'Europe et des Affaires étrangères, chargée des Affaires européennes du au ;
Brune Poirson (1982-), secrétaire d'État auprès du ministre d'État, ministre de la Transition écologique et solidaire (puis de la ministre) du au ;
Geneviève Darrieussecq (1956-), secrétaire d'État auprès de la ministre des Armées du au ;
Delphine Gény-Stephann (1968-), secrétaire d'État auprès du ministre de l'Économie et des Finances du au ;
Élisabeth Borne (1961-), Première ministre, chargée de la Planification écologique et énergétique du 16 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Catherine Colonna (1956-), ministre de l'Europe et des Affaires étrangères du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Amélie de Montchalin (1985-), ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
Brigitte Bourguignon (1959-), ministre de la Santé et de la Prévention du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
Sylvie Retailleau (1965-), ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Yaël Braun-Pivet (1970-), ministre des Outre-mer du 20 mai 2022 au 25 juin 2022 ;
Rima Abdul-Malak (1979-), ministre de la Culture du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Agnès Pannier-Runacher (1974-), ministre de la Transition énergétique du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Amélie Oudéa-Castéra (1978-), ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Isabelle Rome (1963-), ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes, de la Diversité et de l'Égalité des chances du 20 mai 2022 au 20 juillet 2023 ;
Olivia Grégoire (1978-), secrétaire d'État, porte-parole du Gouvernement du 20 mai au 4 juillet 2022 ; ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes entreprises, du Commerce, de l'Artisanat et du Tourisme du 4 juillet 2022 au 9 janvier 2024 ;
Justine Benin (1975-), secrétaire d'État chargée de la Mer du 20 mai au 4 juillet 2022 ;
Charlotte Caubel (1972-), secrétaire d'État chargée de l'Enfance du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Chrysoula Zacharopoulou (1976-), secrétaire d'État chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux du 20 mai 2022 au 9 janvier 2024 ;
Caroline Cayeux (1948-), ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales entre le 4 juillet et le 28 novembre 2022 ;
Carole Grandjean (1983-), ministre déléguée chargée de l'Enseignement et de la Formation professionnels du 4 juillet 2022 au 9 janvier 2024 ;
Agnès Firmin-Le Bodo (1968-), ministre déléguée chargée de l'Organisation territoriale et des Professions de santé entre le 4 juillet 2022 et le 20 décembre 2023 ; ministre de la Santé et de la Prévention du 20 décembre 2023 au 9 janvier 2024 ;
Geneviève Darrieussecq (1956-), ministre déléguée chargée des Personnes handicapées du 4 juillet 2022 au 20 juillet 2023 ;
Marlène Schiappa (1982-), secrétaire d'État chargée de l'Économie sociale et solidaire et de la Vie associative du 4 juillet 2022 au 20 juillet 2023 ;
Sonia Backès (1976-), secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté entre le 4 juillet 2022 et le 10 octobre 2023 ;
Laurence Boone (1969-), secrétaire d'État chargée de l'Europe du 4 juillet 2022 au 9 janvier 2024 ;
Sarah El Haïry (1989-), secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel du 4 juillet 2022 au 20 juillet 2023 ; secrétaire d'État chargée de la Biodiversité du 20 juillet 2023 au 9 janvier 2024 ;
Bérangère Couillard (1986-), secrétaire d'État chargée de l'Écologie du 4 juillet 2022 au 20 juillet 2023 ; ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations du 20 juillet 2023 au 9 janvier 2024 ;
Dominique Faure (1959-), secrétaire d'État chargée de la Ruralité entre le 4 juillet et le 28 novembre 2022 ; ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité du 28 novembre 2022 au 9 janvier 2024 ;
Patricia Mirallès (1967-), secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire du 4 juillet 2022 au 9 janvier 2024 ;
Aurore Bergé (1986-), ministre des Solidarités et des Familles du 20 juillet 2023 au 9 janvier 2024 ;
Fadila Khattabi (1962-), ministre déléguée chargée des Personnes handicapées du 20 juillet 2023 au 9 janvier 2024 ;
Sabrina Agresti-Roubache (1976-), secrétaire d'État chargée de la Ville du 20 juillet au 10 octobre 2023 ; secrétaire d'État chargée de la Citoyenneté et de la Ville du 10 octobre 2023 au 9 janvier 2024 ;
Prisca Thevenot (1985-), secrétaire d'État chargée de la Jeunesse et du Service national universel du 20 juillet 2023 au 9 janvier 2024.
Catherine Vautrin (1960-), ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Amélie Oudéa-Castéra (1978-), ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse, des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques du 11 janvier au 8 février 2024 ; ministre des Sports et des Jeux Olympiques et Paralympiques du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Rachida Dati (1965-), ministre de la Culture du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Sylvie Retailleau (1965-), ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Prisca Thevenot (1985-), ministre déléguée chargée du Renouveau démocratique, porte-parole du Gouvernement du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Marie Lebec (1990-), ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Aurore Bergé (1986-), ministre déléguée chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la Lutte contre les discriminations du 11 janvier 2024 au 5 septembre 2024 ;
Nicole Belloubet (1955-), ministre de l'Éducation nationale et de la Jeunesse du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Olivia Grégoire (1978-), ministre déléguée chargée des Entreprises, du Tourisme et de la Consommation du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Dominique Faure (1959-), ministre déléguée chargée des Collectivités territoriales et de la Ruralité du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Marie Guévenoux (1976-), ministre déléguée chargée des Outre-mer du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Sarah El Haïry (1989-), ministre déléguée chargée de l'Enfance, de la Jeunesse et des Familles du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Fadila Khattabi (1962-), ministre déléguée chargée des Personnes âgées et des Personnes handicapées du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Agnès Pannier-Runacher (1974-), ministre déléguée auprès du ministre de l'Agriculture du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Marina Ferrari (1973-), secrétaire d'État chargée du Numérique du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Sabrina Agresti-Roubache (1976-), secrétaire d'État chargée de la Ville et de la Citoyenneté du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Patricia Mirallès (1967-), secrétaire d'État chargée des Anciens combattants et de la Mémoire du 8 février 2024 au 5 septembre 2024 ;
Chrysoula Zacharopoulou (1976-), secrétaire d'État chargée du Développement et des Partenariats internationaux du 8 février 2024 au 5 septembre 2024.
Catherine Vautrin (1960-), ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation depuis le 21 septembre 2024 ;
Anne Genetet (1963-), ministre de l'Éducation nationale depuis le 21 septembre 2024 ;
Rachida Dati (1965-), ministre de la Culture depuis le 21 septembre 2024 ;
Agnès Pannier-Runacher (1974-), ministre de la Transition écologique, de l'Énergie, du Climat et de la Prévention des risques depuis le 21 septembre 2024 ;
Geneviève Darrieussecq (1956-), ministre de la Santé et de l'Accès aux soins depuis le 21 septembre 2024 ;
Valérie Létard (1962-), ministre du Logement et de la Rénovation urbaine depuis le 21 septembre 2024 ;
Annie Genevard (1956-), ministre de l'Agriculture, de la Souveraineté alimentaire et de la Forêt depuis le 21 septembre 2024 ;
Astrid Panosyan-Bouvet (1971-), ministre du Travail et de l'Emploi depuis le 21 septembre 2024 ;
Nathalie Delattre (1968-), ministre déléguée chargée des Relations avec le Parlement depuis le 21 septembre 2024 ;
Maud Bregeon (1991-), porte-parole du Gouvernement depuis le 21 septembre 2024 ;
Marie-Claire Carrère-Gée (1963-), ministre déléguée chargée de la Coordination gouvernementale depuis le 21 septembre 2024 ;
Françoise Gatel (1953-), ministre déléguée chargée de la Ruralité, du Commerce et de l'Artisanat depuis le 21 septembre 2024 ;
Sophie Primas (1962-), ministre déléguée chargée du Commerce extérieur et des Français de l'étranger depuis le 21 septembre 2024 ;
Marie-Agnès Poussier-Winsback (1967-), ministre déléguée chargée de l'Économie sociale et solidaire, de l'Intéressement et de la Participation depuis le 21 septembre 2024 ;
Marina Ferrari (1973-), ministre déléguée chargée de l'Économie du tourisme depuis le 21 septembre 2024 ;
Olga Givernet (1981-), ministre déléguée chargée de l'Énergie depuis le 21 septembre 2024 ;
Agnès Canayer (1965-), ministre déléguée chargée de la Famille et de la petite enfance depuis le 21 septembre 2024 ;
Charlotte Parmentier-Lecocq (1977-), ministre déléguée chargée des Personnes en situation de handicap depuis le 27 septembre 2024 ;
Laurence Garnier (1978-), secrétaires d'État chargée de la Consommation depuis le 21 septembre 2024 ;
Salima Saa (1971-), secrétaires d'État chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes depuis le 21 septembre 2024 ;
Clara Chappaz (1989-), secrétaires d'État chargée de l'Intelligence artificielle et du Numérique depuis le 21 septembre 2024.
Nafissa Sid Cara, secrétaire d'État chargée des questions sociales en Algérie et de l'évolution du statut personnel de droit musulman de 1959 à 1962, est le premier membre de gouvernement de confession musulmane.
Hélène Missoffe, secrétaire d’État auprès du ministre de la Santé et de la Sécurité sociale en 1977, est la mère de Françoise de Panafieu, ministre du Tourisme du au .
Édith Cresson est la première femme à avoir exercé la fonction de Premier ministre en France, et la première à avoir occupé les postes de l'Agriculture, du Commerce extérieur, de l'Industrie et des Affaires européennes.
Lucette Michaux-Chevry, secrétaire d’État chargée de la Francophonie entre 1986 et 1988 et ministre déléguée à l'Action humanitaire et aux Droits de l'homme entre 1993 et 1995, est la mère de Marie-Luce Penchard, secrétaire d'État puis ministre de l'Outre-Mer de 2009 à 2012.
Marie-George Buffet, ministre de la Jeunesse et des Sports entre 1997 et 2002, et Michelle Demessine, secrétaire d'État au Tourisme de 1997 à 2001, sont les seules femmes ministres communistes à ce jour. Dominique Voynet, ministre de l'Environnement entre 1997 et 2001, Cécile Duflot, ministre du Logement de 2012 à 2014 et Emmanuelle Cosse, ministre du Logement en 2016, sont les seules femmes ministres du parti Les Verts ou EÉLV à ce jour[N 2].
En 2007, Rachida Dati est la première personnalité politique née de parents immigrés maghrébins à occuper des fonctions régaliennes dans un gouvernement français, à savoir le poste de ministre de la Justice. En 2012, Fleur Pellerin est la première femme politique française d'origine asiatique à accéder à un poste ministériel.
Michèle Alliot-Marie est la première et la seule femme à avoir été nommée à la tête de quatre ministères « régaliens » que sont la Défense, l'Intérieur, la Justice et les Affaires étrangères et européennes. En 2011, elle est la première femme à être membre d'un gouvernement en même temps que son conjoint, Patrick Ollier, ministre auprès du Premier ministre, chargé des Relations avec le Parlement
Najat Vallaud-Belkacem est la première femme ministre de l'Éducation nationale en 2014. À ce titre, elle est la dernière femme à occuper un portefeuille uniquement occupé par des hommes jusque là.
Pour les chercheurs Abel François et Emiliano Grossman, qui ont étudié la classification typologique de près de 500 ministres qu'a comptés jusqu'en 2012 la Ve République, le « ministre type » est un homme dans 89,7 % des cas, chiffre qui monte à 91,3 % si l'on exclut les ministres déléguées et les secrétaires d’État. En moyenne, les femmes ministres sont âgées de 49 ans et demi, contre 51 ans pour les hommes. Elles sont la plupart du temps encore cantonnées à des postes de « sous-ministres » : 45 % des femmes ministres sont ainsi ministres déléguées ou secrétaires d’État contre 34 % à leurs homologues masculins. De même seules trois femmes reçurent le titre de « ministre d’État ». En revanche, malgré le fait que des lois paritaires encadrent le scrutin législatif et qu'aucune mesure n'encadre le nombre de femmes au gouvernement, on observe que les femmes sont en proportion plus nombreuse au gouvernement qu'au Parlement, « même si elles restent plus souvent cantonnées dans des positions de dépendance vis-à-vis d’un ministre de tutelle »[10].
Nombre de femmes au gouvernement, par législature[10]
↑La diversité est entendue, ici, comme l'« ensemble des personnes qui diffèrent les unes des autres par leur origine géographique, socio-culturelle ou religieuse, leur âge, leur sexe, leur orientation sexuelle, etc., et qui constituent la communauté nationale à laquelle elles appartiennent » (« Diversité », dans Dictionnaire Larousse (lire en ligne))
↑Barbara Pompili a été nommée secrétaire d'État à la Biodiversité en 2016, quelques mois après son départ d'EÉLV.
Documentaire de Michèle Dominici, Madame la ministre, 2012, produit par Catherine Lopez (C TON FILM productions), avec la participation de France Télévisions, en coproduction avec l’INA et avec la participation de Public Sénat.
Documentaire de Stéphanie Kaïm, Sexisme en politique : un mal dominant, 2015, diffusé le sur France 5.