Brigitte Bourguignon avait commencé son ascension politique dans les rangs du Parti socialiste : adhérente dès 1989 Adjointe au maire de Boulogne-sur-Mer (chargée de la Lutte contre les exclusions, des Personnes handicapées et de la Petite enfance) de 2001 à 2012[6] et secrétaire nationale du Parti socialiste chargée du sport, Brigitte Bourguignon, investie par le PS, est élue le députée de la 6e circonscription du Pas-de-Calais avec 54,31 % contre son adversaire UMP Frédéric Wacheux[2].
À l'occasion des élections municipales de 2014, elle se présente à Marquise en tant que 4e sur la liste du maire sortant, Jean-René Bracq (PS). Ce dernier est battu par Bernard Évrard (DVD) ; Brigitte Bourguignon est élue conseillère municipale de la ville. En mai 2016, elle est battue à la présidence du parc naturel régional des Caps et Marais d'Opale par le maire de Wirwignes Philippe Leleu.
En juillet 2016, elle est nommée présidente du Haut Conseil du travail social[7].
Elle est élue présidente de la commission des Affaires sociales de l'Assemblée nationale le 29 juin 2017[13]. À l'Assemblée nationale, elle dirige « un pôle social », au sein de la majorité, pour faire entendre une sensibilité de gauche que les députés affiliés estiment étouffée au sein du groupe majoritaire[14],[15]. Contexte indique en juin 2018 que cette initiative « n’a pas fait école, et l’a même desservie au sein du groupe »[16].
En septembre 2018, après l'élection de Richard Ferrand à la présidence de l'Assemblée nationale, elle se porte candidate pour lui succéder à la présidence du groupe LREM[17]. Elle est éliminée au premier tour de scrutin, arrivant en 5e position sur sept candidats avec 19 voix[18]. À la suite de cette « défaite cuisante » selon Contexte, elle laisse l'animation du « pôle social » à Sonia Krimi[19].
En juillet 2019, à l'occasion de la remise en jeu des postes au sein du groupe LREM, elle est réélue présidente de la commission des Affaires sociales, avec 58,18 % des votes au second tour (160 voix) contre 41,81 % pour Fiona Lazaar (115 voix)[20],[21].
À la suite du dépôt d'un texte de loi prévoyant de renforcer l'accompagnement des jeunes majeurs vulnérables de l'aide sociale à l'enfance, Brigitte Bourguignon est accusée de trahisons par d'anciens enfants placés après les débats et le vote d'une loi vidée de sa substance. En effet, la députée a déposé un amendement visant à limiter la protection pour les jeunes majeurs de l'aide sociale à l'enfance. Elle inscrit dans la loi un délai de placement minimal pour bénéficier d'une aide à la majorité[22],[23].
En juin 2020, elle est nommée présidente de la commission d'enquête sur la crise sanitaire à l'Assemblée nationale[25].
Ministre déléguée à l'Autonomie
En juillet 2020, elle est nommée ministre déléguée chargée de l'Autonomie[26]. Son suppléant Ludovic Loquet refusant de prendre sa place, elle est contrainte de se représenter lors d'une élection législative partielle avec un autre suppléant[27]. Elle arrive en tête au premier tour avec 34,95 % des voix, devant le Rassemblement national à 24,02 %[28]. Elle redevient donc brièvement députée jusqu'à la transmission de son mandat à son nouveau suppléant Christophe Leclercq.