En botanique, un drageon est un stolon souterrain. Il se développe non pas à partir d'une graine mais par développement d'un méristème situé sur les racines à la base ou à une certaine distance d'un arbre ou d'un arbuste qui émettent des turions. C'est donc un rejet naissant sur racine.
Citons également les graminées telles que la plupart des bambous dont les drageons sont parfois un inconvénient de taille.
Usages
Pour ne pas « fatiguer » la plante inutilement, on conseille de tailler ces drageons dès leur apparition. On peut les laisser quelque temps sur un arbre vigoureux sauf si on souhaite améliorer sa conicité.
En bonsaï, et pour faire une mini-forêt[Quoi ?], on peut tenter de les conserver.
On peut éventuellement utiliser ces drageons comme plantules à repiquer après les avoir déracinés ou pour en faire des boutures.
Drageonnage du pommier
Certains porte-greffes de pommier (comme le M.4 ou le M.7) ont tendance à drageonner alors que d'autres comme le M.26 ou M.27 ne drageonnent pas.
En arboriculture fruitière, on conseille généralement d'éliminer les drageons qui affaiblissent l'arbre d'origine en ponctionnant une part non négligeable des nutriments disponibles et de l'eau, ce qui est réputé limiter la production de fruits.
"Le plant issu du drageonnage ne convient pas autant, parce que l'opération de la greffe et ses suites l'exciteraient encore à drageonner, ce qui est ici un défaut." [1]