Egon Monk naît à Berlin, en Allemagne et grandit dans une famille de la classe ouvrière dans le quartier berlinois de Wedding. Il fréquente le Lessing-Gymnasium de Berlin.
Il sert pendant la Seconde Guerre mondiale de 1943 à 1945 en tant qu'assistant de la Luftwaffe, l'une de ses fonctions étant le fonctionnement du canon anti-aérien de 88 mm. Il fréquente ensuite une école de théâtre de 1945 à 1947 et devient élève réalisateur à la DEFA.
Après divers engagements, Monk est membre du Berliner Ensemble de 1949 à 1953 et, avec Benno Besson, devient jeune metteur en scène et assistant sous Bertolt Brecht et Berthold Viertel. Il quitte la RDA en 1953 et travaille de 1954 à 1959 comme auteur indépendant et metteur en scène radiophonique au Rundfunk im amerikanischen Sektor (RIAS,Berlin). En 1957, Monk passe au département de lecture radiophonique de NDR, où il dirige le département de lecture télévisée de 1960 à 1968.
En 1968, Monk est nommé directeur du Deutsches Schauspielhaus Hamburg pendant une courte période après que le réalisateur Oscar Fritz Schuh ait quitté ce poste. Monk provoque un scandale théâtral majeur à Hambourg en choquant le public conservateur de la Staatsbühne avec sa production moderne de Les Brigands (Die Räuber) de Friedrich Schiller. Il meurt à Hambourg, en Allemagne.
Postérité
Son héritage écrit se trouve dans les archives de l'Académie des Arts de Berlin[2].
Rainer Nitsche (éd.), Regie Egon Monk : von Puntila zu den Bertinis ; Erinnerungen, Berlin : Transit(de), 2007 (ISBN978-3-88747-222-1) (autobiographie).
« Ein Tag. Bericht aus einem deutschen KZ 1939 », in: Sonja M. Schultz (éd.), Der Nationalsozialismus im Film. Vom Triumph des Willens bis Inglourious Basterds, Berlin : Bertz + Fischer, 2012 (ISBN978-3-86505-314-5), p. 125f.
Julia Schumacher, Realismus als Programm. Egon Monk. Modell einer Werkbiografie (= Aufblende – Schriften zum Film, Bd. 18), Marburg : Schüren, 2018 (ISBN978-3-89472-979-0)