Elliot Sperling est sinologue et tibétologue[6] spécialiste des relations sino-tibétaines[7],[8]. Ses recherches portent sur les relations politiques, religieuses, culturelles et économiques entre le Tibet et la Chine du XIVe au XVIIe siècle, ainsi que sur le Tibet et la Chine au début du XXe siècle. Il a notamment travaillé sur le statut historique du Tibet comme entité souveraine, apportant un éclairage nouveau sur cette question au cours de la période critique entre la chute de la dynastie Yuan (1368) et l'avènement du 5e dalaï-lama. Sperling fait appel à des textes chinois et tibétains comme sources primaires et s'est rendu à Taïwan, en Inde, au Népal et dans d'autres pays afin d'examiner des archives écrites en chinois, tibétain, mongol, mandchou, ouïgour et d'autres langues[9].
Ancien étudiant[12] de Thupten Jigme Norbu, Sperling remarque que « l'arrivée du professeur Norbu sur le campus a contribué à catapulter l'université de l'Indiana à Bloomington dans les premiers rangs des programmes universitaires dans les études tibétaines »[13].
De 1996 à 1999, il est membre du Comité consultatif sur la liberté religieuse à l'étranger du Secrétaire d'État américain et, depuis 1981, il est co-rédacteur en chef du Journal of the Tibet Society[9].
En 2012, il fait partie des « plus grands spécialistes du Tibet » qui demandent à Xi Jinping d'intervenir pour sauver la langue tibétaine[15].
En , il se voit refuser un visa en Chine en raison de son soutien à Ilham Tohti[16],[17].
En 2014, un festschrift en son honneur, intitulé Trails of the Tibetan Tradition: Papers for Elliot Sperling, a été publié par l'Institut Amnye Machen à Dharamsala , en Inde. Le volume est accessible sur la Revue d'Etudes Tibétaines[18].
Participation à l’ouvrage collectif Tibet since 1950 : silence, prison, or exile (avec Jeffrey Aaronson; Orville Schell; Steven D Marshall; Mickey Spiegel; Melissa Harris; Sidney Jones), New York : Aperture Foundation : Human Rights Watch, 2000, (ISBN0893817945 et 9780893817947)
↑(en) About Us Committee of 100 for Tibet, « We defend the right of Tibetans to their own national identity and chosen way of life and are committed to advancing the Tibetan people's legitimate right to decide their own future consistent with their United Nations-recognized right to self-determination. »