Erdmann Encke est le fils du marchand berlinois Carl Friedrich Ferdinand Encke, originaire de Leipzig. L'affirmation souvent répandue selon laquelle il serait un descendant des liens de la comtesse Lichtenau avec Frédéric-Guillaume II est fausse. Son jeune frère Fedor Encke(de) (1851-1926) est un portraitiste à succès[1].
Encke est l'élève d'Albert Wolff et fit ses débuts avec le groupe d'un Germain dans une lutte avec deux Gaulois, ce qui démontre une énergie dans sa conception et une grande liberté de mouvement. Après avoir exposé le groupe Ulysse, dont Pénélope a fait ses adieux, il reçoit la commande du concours pour le monument à Friedrich Ludwig Jahn à Hasenheide à Berlin(de), qui, conçoit avec beaucoup de caractère et exécuté avec un réalisme sain, est coulé dans le minerai et dévoilé en 1872[2]. Il crée également la statue en bronze de l'électeur Frédéric Ier de Brandebourg pour une niche à côté du portail principal de l'hôtel de ville de Berlin[3] et la statue en marbre de la reine Louise dans le Tiergarten, inaugurée en 1880, qu'il orne sur son piédestal circulaire du départ et du retour des guerriers ainsi que d'un relief représentant la sollicitude féminine pour les blessés[4]. Pour le q, il crée les statues en bronze du Grand Électeur et de Frédéric le Grand[5]. Il travaille également sur des bustes en bronze, pour lesquels il utilise heureusement la polychromie, ainsi que sur des figures de genre gracieuses comme le garçon avec un poney dans le Tiergarten de Berlin[6].
Membre à part entière et sénateur de l'Académie des Arts de Berlin depuis 1882, il est ensuite nommé sculpteur de la cour impériale. Peu de temps avant sa mort, il fait construire l'Erdmannshof(de) à Babelsberg[7]. Le récipiendaire de l'Ordre de l'Aigle rouge de 4e classe est enterrée dans une tombe honorifique dans l'ancien cimetière de Wannsee[8].
1883 Statue en bronze de l'électeur Frédéric Ier de Brandebourg - anciennement dans la salle des dirigeants de l'armurerie de Berlin, aujourd'hui au château de Hohenzollern
1886 Statue en bronze du roi Frédéric II de Prusse - anciennement dans la salle des dirigeants de l'armurerie de Berlin, aujourd'hui au château de Hohenzollern
Encke, Erdmann. Dans: Ulrich Thieme (Hrsg.): Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler von der Antike bis zur Gegenwart. Begründet von Ulrich Thieme und Felix Becker. Volume 10: Dubolon–Erlwein. E. A. Seemann, Leipzig, 1914, p. 509 (Textarchiv – Internet Archive).
Ethos und Pathos. Die Berliner Bildhauerschule 1786–1914. Katalog, dir. von Peter Bloch, Sibylle Einholz et Jutta von Simson. Berlin, 1990, p. 93 f.
Erdmann Encke. Dans: Allgemeines Künstlerlexikon. Die Bildenden Künstler aller Zeiten und Völker (AKL). Volume 33, Saur, Munich, 2002, (ISBN3-598-22773-6), p. 512.
↑Thomas Schnitzler: ''Denkmäler für „Turnvater“ Friedrich Ludwig Jahn'', in: Michael Krüger (Hrsg.): ''Erinnerungen, Geschichte(n), Traditionen. Rekonstruktionen der Vergangenheit zwischen Markt und Mythos''. Hamburg 2003. S. 33–48.
↑Friedrich Hitzig: Der Umbau des Zeughauses zu Berlin. In: Deutsche Bauzeitung, 15. Jahrgang 1881, Nr. 67 (vom 20. August 1881), S. 373 f. (Teil 1) / Nr. 69 (vom 27. August 1881), S. 383 f. (Teil 2) / Nr. 71 (vom 3. September 1881), S. 395 f. (Teil 3) / Nr. 77 (vom 24. September 1881), S. 427–430. (Teil 4)