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Vers 1850 : La zone récréative située entre Belvaux et Esch est particulièrement appréciée et pleine de mystère. La forêt «Escher Bësch», également appelée bois du «Clair-Chêne», qui relie les deux cités, est le théâtre de nombreuses légendes. En 1868, Joseph Steichen, conseiller à la Cour supérieure de justice à Luxembourg, découvre à Belval une source d‘eau minérale d’une qualité exceptionnelle. Cette eau devenue célèbre pour ses vertus curatives est mise en bouteille et commercialisée à partir de 1893. Elle rencontre un franc succès non seulement au sein du Grand-Duché, mais également en Belgique et aux Pays-Bas; sa production atteint un nombre record de plus de 30 000 bouteilles dès la première année. En 1909, la forêt Escher Bësch est défrichée pour faire place à une usine sidérurgique alors à la pointe de la modernité. Le site comprenant hauts-fourneaux, aciérie et usine de laminage prend en charge toutes les phases de production de l’acier, du minerai de fer au produit fini. En 1913, plus de 3 000 travailleurs produisent au total 400 000 tonnes de fonte, 360 000 tonnes d’acier et 297 000 tonnes de produits laminés.
Malheureusement, la production d'acier et de charbon connaît un déclin après la Seconde Guerre mondiale. En effet, la production luxembourgeoise était fortement liée au marché allemand et à la machinerie allemande. Ces deux secteurs ont été touchés par la guerre et l'industrie luxembourgeoise a donc également été touchée. Cependant, elle a obtenu une certaine reprise en 1950[2].
Les années suivantes ont été beaucoup plus prospères en partie grâce à la Communauté européenne du charbon et de l'acier (CECA). En effet, la CECA a été fondée en 1952, et c'est après de nombreuses négociations qu'il a été décidé, dans la nuit du 24 au , que la Haute Autorité de la Communauté Européenne du Charbon et de l'Acier commencera temporairement ses travaux au Luxembourg. Le Luxembourg devient donc le centre de cette communauté économique et devient le centre de la production du charbon et de l'acier. En guise de symbole, le , à la veille de l'ouverture du marché commun européen de l'acier, Jean Monnet, président de la Haute Autorité de la Communauté européenne du charbon et de l'acier, a activé la première coulée d'acier européen à l'aciérie de Belval[3].
L'industrie sidérurgique continue de prospérer pendant quelques années encore, en 1965 commence la mise en route du haut fourneau A (capacité journalière : 2300t ; diamètre : 8 m). En 1970 a eu lieu la cuisson du haut-fourneau B à l'ARBED Esch-Belval (capacité journalière : 3000 t ; diamètre : 9 m) où l'automatisation était très avancée et permettrait un contrôle informatique complet dans un avenir proche. Et enfin, 1979 a été l'année où le haut fourneau C a vu le jour[4].
Entre 1909 et 1912, la compagnie Gelsenkirchener Bergwerks A.G. construisit une nouvelle aciérie moderne à Esch-sur-Alzette : l’usine Adolf-Emil.
En 1911, la société ARBED est créé par la fusion des 3 sidérurgistes les plus importants du Luxembourg (Aciéries Réunies de Burbach-Eich-Dudelange)
Le , Jean Monnet, l’un des pères fondateurs de la Communauté Européenne du Charbon et de l’Acier, procède à la première coulée européenne symbolique à Belval.
En 1994, l'Arbed prit la décision de changer le mode de production des produits longs dans les sites luxembourgeois. La production d'acier devra se faire dès lors dans des fours électriques, alimentés en partie en ferraille recyclée.
En 1995, l’un des trois derniers hauts-fourneaux est vendu au groupe sidérurgique chinois Kisco. Pendant cinq mois, 240 travailleurs chinois démontent plus de 10 000 tonnes d’acier, numérotent et emballent chaque pièce, pour ensuite reconstruire le colosse, durant 20 autres mois, sur son nouveau site de Kunming, dans la province du Yunnan.
Avec l'arrêt du dernier haut-fourneau de Esch-Belval en juillet 1997, 120 ha ont été libérés et donc ouverts à une reconversion constituant un lieu avec un potentiel de développement économique pour le Luxembourg et de l’ensemble de la Région Sud.
Le projet Belval
L’État luxembourgeois et le groupe sidérurgique Arbed (aujourd’hui ArcelorMittal) fondent ensemble la société de développement Agora. Sa mission est de planifier et de réaliser un quartier urbain moderne et dynamique sur l’ancien site industriel de Belval.
En 2001, un concours international d’urbanisme a été mis en place pour prendre les meilleurs choix sur le projet Belval[5]. Conjointement avec le Ministère de l’Intérieur, Agora lance un concours d’urbanisme pour l'élaboration d’un Masterplan qui servira de fondement au développement du nouveau quartier urbain.
Après une analyse détaillée des projets concentrée sur les critères de rentabilité, de phasage et de viabilisation, un Comité de Concertation dirigé par le Ministre de l’Intérieur a décidé, le , de poursuivre la planification sur la base du projet du bureau Jo Coenen & Co de Maastricht[6].
En 2002, création du Fonds Belval. En tant qu’établissement public le Fonds est chargé de la réalisation de la « Cité des Sciences, de la Recherche et de l’Innovation », c’est-à-dire de la mise en œuvre du programme immobilier d’investissement public à Belval.
En , le festival Steel Works réunit plus de 10 000 personnes à Belval. Sont présents, entre autres, Nina Hagen et le groupe Indochine.
À travers ses différents quartiers, le projet[7] permettra à terme d’accueillir plus de 5 000 habitants et plus de 20 000 occupants ou utilisateurs quotidiens. Le nouvel ensemble urbain porte sur une surface développée de près de 1,3 million de m² sur 69 hectares constructibles. Une proportion importante (30 % des surfaces) est réservée aux espaces verts et places publiques.
Les conditions de sa mise en œuvre lui confèrent un fort potentiel de développement grâce notamment :
au respect des idées directrices formulées dès l’origine par les initiateurs du projet ;
à une insertion harmonieuse dans le tissu urbain des communes d’Esch et de Sanem ;
au soutien actif de l’État à travers un important programme de décentralisation de fonctions administratives et la mise en œuvre d’une politique d’enseignement secondaire et supérieur ambitieuse développée dans le contexte de la création de l’Université du Luxembourg et du Lycée technique de Belval.
Centre national de la culture industrielle
Deux hauts fourneaux se dressent encore sur le site de Belval, un chantier de conservation les concernant a commencé le [8].
Datant de 1965 et de 1970, les deux hauts fourneaux en question marquent la limite et l’environnement entre Esch-sur-Alzette et Belval. Le gouvernement décida donc de les conserver et délivra une enveloppe budgétaire de 13,93 millions d'euros mise en place pour financer les études et les travaux préparatoires qui devront se dérouler en trois étapes distinctes: l'installation du chantier et le nettoyage du site, la sécurisation de première urgence et, finalement, l'assainissement et la stabilisation des deux tours.
Les hauts-fourneaux serviront à la création du Centre national de la culture industrielle, il s'agira de développer un concept inédit intégrant ces deux témoins du passé industriel dans la vie urbaine du nouveau quartier.
Le , Claude Wiseler, ministre du Développement durable et des Infrastructures[9], François Biltgen, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[10], et Octavie Modert, ministre de la Culture[11], présentent les plans de conservation des hauts fourneaux qui prévoient de conserver l’intégralité du premier haut fourneau et la silhouette du second. Le a lieu l'ouverture officielle du chantier de conservation[12]
Installations implantées sur le site
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Un nouveau tronçon ferroviaire était à l'étude (Cessange - Esch-Belval) qui aurait permis de relier directement la ville de Luxembourg au site de Esch-Belval[21] mais il n'y a plus eu de suite jusqu'à l'annonce en de la création d'une ligne de tramway entre la capitale et Esch-Belval à une échéance de 10 à 15 ans[22].
Route
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↑Dès la finalisation de la Maison du Savoir, l’Université déménagera sur un nouveau site, à Esch-Belval. La création d’un campus unique constitue un challenge de taille où la participation des étudiants est recherchée par la direction. (Wikipedia FR Université du Luxembourg)
↑! Article de 2008 ! Ainsi, parallèlement à la liaison autoroutière entre la ville de Luxembourg et Esch-sur-Alzette qui trouvera son prolongement naturel par un raccordement direct sur le site de Belval-Ouest et une jonction avec le réseau français, les échanges avec la capitale et le réseau régional de transport public seront renforcés par la création d’une desserte ferroviaire cadencée équipée de matériel léger.Page 14