Eugène Burnouf est considéré comme l'un des plus grands indianistes français et le père des études bouddhiques modernes en Occident. On lui doit, notamment, une traduction du Bhâgavata Purâna et la première traduction du Sutra du Lotus, du sanskrit en français, publiée en 1852. Son Introduction à l'histoire du Bouddhisme indien (1844), découvert par Richard Wagner dix ans plus tard, donna naissance à un projet d'opéra, Die Sieger (WWV 89), dont des fragments se retrouvent dans Parsifal (1882)[2].
Eugène Burnouf est le cousin germain d'Émile-Louis Burnouf. Sa fille Laure a épousé l'historienLéopold Delisle. De plus, l'historien et philologue Gaston Boissier (titulaire au Collège de France des chaires de poésie puis d'histoire de la littérature latine) est son gendre.
Ouvrages choisis
Essai sur le Pali ou Langue sacrée de la presqu'île au-delà du Gange, Paris, Librairie Orientale de Dondet-Dupré, , 222 p. (lire en ligne)
Vendidad Sade, l'un des livres de Zoroastre (1829-1843)
Commentaire sur le Yaçna, l'un des livres liturgiques des Parses (1833-1835)
Mémoire sur les inscriptions cunéiformes (1838)
Bhâgavata Purâna ou histoire poétique de Krichna (3 volumes, 1840-1847)
Introduction à l'histoire du Buddhisme (sic) indien, Paris, Imprimerie royale, , 647 p. (lire en ligne)
Le Lotus de la bonne loi]], traduit du sanscrit, accompagné d'un commentaire et de vingt et un mémoires relatifs au buddhisme (sic), Paris, Imprimerie Nationale, (réimpr. Paris, Librairie d'Amérique et d'Orient A. Maisonneuve, 1973.), iv, 897 p. (lire en ligne)
Akira Yuyama: Eugene Burnouf: The Background to his Research into the Lotus Sutra, Bibliotheca Philologica et Philosophica Buddhica, Vol. III, The International Research Institute for Advanced Buddhology, Tokyo 1998, pp. 61–77, (2000). (ISBN4-9980622-2-0) Internet Archive