Sa famille est d'origine malouine descendant d’acadiens. Il est le fils d'un notaire[1], lui-même fils de Julien Marie Herpin, un capitaine corsaire. Sa mère née Thérèse Dolley est la fille d'un armateur[1]. Il est élève au collège de Saint-Malo et suit ensuite des études de philosophie au lycée Saint-Vincent de Rennes. Il enseigne un temps la rhétorique avant de s'orienter sur des études de droit[1]. Il entame alors une carrière de magistrat avec un premier poste à Vannes[1] après avoir été secrétaire du président du tribunal de Rennes. Il devient ensuite avocat et s'installe à Saint-Malo, au 9 rue d'Asfeld. Eugène Herpin est à deux reprises bâtonnier de l'ordre des avocats de la ville[1].
À partir de 1886, il écrit des papiers dans Le Salut puis devient rédacteur en chef du journal Côte d'Émeraude. En 1900, il cofonde avec l'académicien Louis Duchesne, Hippollyte Harvut et Jean-Marie Hamon[1], maire de Saint-Malo, la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo qu'il préside en 1902-1903, 1908-1909 et 1922-1923.
En 1890, il baptise la région du nom de Côte d'Émeraude: « La teinte de la mer, la verdure des arbres qui s'y reflètent, toute cette étrange symphonie de verts différents, m'a fait appeler notre cote la Côte d'Émeraude[1].»
Eugène Herpin a écrit de nombreux ouvrages historiques et touristiques sur Saint-Malo et sa région.
Vieilles chansons de Saint Malo, 1909 (romances littéraires devenues populaires, chants de Terre-Neuvas, chansons d'histoire locale, chants de circonstance)
Saint-Malo sous la Révolution - 1789-1800, Impr. Riou-Reuzé, Rennes, Ed° Maurice Guérin, Saint-Malo, 1931, 402 p. (Ré-édité par La Découvrance, Rennes).
Souvenirs d'un bourgeois de Saint-Malo, La Découvrance Eds
↑Fille d'Eugène Herpin, Marie-Thérèse Herpin épouse en novembre 1915 à Saint-Malo le capitaine au long-cours Marcel Peynaud (1889-1939). Après un séjour en Martinique, elle fréquente différents salons littéraires parisiens et écrit. Morte sans enfants, elle est inhumée avec ses parents et sa sœur dans le cimetière de Rocabey (2ème section Sud n° 154). On peut citer :
Christalline Bois-Noir (1935), prix Minerva
Saint-Malo, cité corsaire
Yoloch le Maléfique
Références
↑ abcdefghij et k« Herpin (Eugène) » dans Saint-Malo, 2000 ans d'Histoire de Gilles Foucqueron, page 793, (ISBN2-9500304-5-9), 1999