Eugène Fournière fut tout d'abord disciple de Jules Guesde. Il s'engage ensuite aux côtés de Benoit Malon, de Gustave Rouanet dans la voie d'un socialisme réformiste. Il s'interroge sur le lien entre l'individu et la société. Il écrit:
« la liberté ne peut pas être individuelle sans être collective, elle ne peut pas être collective sans être individuelle[réf. souhaitée] ». Sa pensée évoluera encore et il envisagera une certaine dissolution de l'État au profit d'un « auto-gouvernement des citoyens associés[réf. souhaitée] » rompant ainsi définitivement avec le collectivisme guesdien.
Lettre d'un travailleur à Monsieur le Président de la République, Derveaux (Paris), 1881
Jean Mistral. L'homme aux soixante millions n'est pas fou. Preuves et documents recueillis par E. Fournière. Précédés d'une pétition aux Chambres par P. Fournier, Kéva, 1885 - 40 p.
L'Ame de demain, A. Lemerre, 1895 - 198 p.
L'idéalisme social, Édition F. Alcan, Paris, 1898
Les moyens pratiques du socialisme, Bibliothèque ouvrière socialiste, 1900
Chez nos petits-fils, E. Fasquelle, Paris, 1900
Essai sur l'individualisme, Paris, Félix Alcan, coll. «Bibliothèque de philosophie contemporaine», 1901, réédité avec une introduction et une postface de Philippe Chanial, Editions Le Bord de l'eau, Latresne, collection "Bibliothèque républicaine", 2009.
L'artifice nationaliste, E. Fasquelle, Paris, 1903
↑Histoire socialiste : 1789-1900. La convention nationale par Jean Jaurès, J. Rouff, Paris, 1901
↑Lucette Le Van-Lemesle, « Cauwés et Colson, le juriste et l'ingénieur : une ou deux conceptions du service public ? », Revue d'histoire moderne et contemporaine, , p. 77
« Eugène Fournière », dans le Dictionnaire des parlementaires français (1889-1940), sous la direction de Jean Jolly, PUF, 1960 [détail de l’édition] [texte sur Sycomore]