En 1904, Michelson suggère un procédé expérimental afin de découvrir si la rotation de la Terre a un effet sur le parcours de la lumière à proximité de la Terre[4]. L'expérience vise à caractériser la nature de l'éther luminifère et de la relativité restreinte, notamment en entrant en possible contradiction avec l'hypothèse de l'entraînement de l'éther(en)[4].
L'expérience donne un certain degré de précision sur la vitesse angulaire de la Terre mesurée par astronomie. Selon les auteurs, elle est compatible à la fois avec le concept d'un éther stationnaire et la relativité restreinte.
Ces résultats, en conjugaison avec ceux de l'expérience de Michelson-Morley, confirment la relativité restreinte comme meilleure explication des observations[7].
↑(de) Georg Joos, Lehrbuch der theoretischen Physik, Akademische Verlagsgesellschaft Geest & Portig, , 842 p. (présentation en ligne), page 448.
Voir aussi
Bibliographie
[Lodge 1893] (en) Oliver J. Lodge, « Aberration problems : a discussion concerning the motion of the ether near the Earth, and concerning the connexion between ether and gross matter ; with some new experiments » [« Problèmes d'aberration : une discussion sur le mouvement de l'éther près de la Terre, et sur la connexion entre l'éther et sur la matière dense ; avec de nouvelles expériences »], Philos. Trans. R. Soc. A, vol. 184, , art. noXV, p. 727-804 (OCLC4662047692, DOI10.1098/rsta.1893.0015, JSTOR90630, Bibcode1893RSPTA.184..727L, résumé, lire en ligne [PDF]).