Fleet Radio Unit MelbourneLa Fleet Radio Unit, Melbourne (FRUMEL) est une unité inter-alliée (États-Unis, Australie, Royaume-Uni) de renseignements transmissions, fondée à Melbourne, Australie pendant la Seconde Guerre mondiale. HistoriqueAvec la Station HYPO (ou FRUPAC) d'Hawaii, la Station FRUMEL est l'une des deux "Fleet Radio Units", unités inter-alliées de renseignements transmissions de la guerre du Pacifique. Organisation inter-marines, FRUMEL est subordonnée au commandement de la 7e flotte, tandis que le Central bureau de Melbourne (plus tard Brisbane) est rattaché au quartier-général allié du Sud-Ouest Pacifique. CompositionInstallé aux immeubles Monterey Apartments de Queens Road, Melbourne, début 1942, FRUMEL comprend trois équipes.
En 1942, FRUMEL reçoit des machines IBM à cartes perforées qui remplacent l'équipement perdu à Corregidor. DiscordeNave et Fabian s'entendent mal. Finalement, Nave rejoint le Central Bureau de Brisbane. D'après Jenkins, sans perdre de temps, Fabian met à la porte les civils de Monterey, surtout des épouses de militaires britanniques évacuées de Singapour. Il vire les diplomates, tels Cooper et Archer. Il semble avoir réussi à éjecter Nave, qui part au Central Bureau, unité de décryptage inter-alliée de Brisbane. Ceux qui, comme Jamieson (seconde recrue de Nave) et Treweek, ont de bons rapports avec les Américains, restent à FRUMEL pendant toute la guerre. Fabian et son adjoint Lietweller sont sur la passerelle 24 heures par jour. Fabian est un « professionnel de haut niveau, de mine autoritaire, avec un soupçon de raffinement "vieille Europe" »[1] malgré sa naissance à Butte, Montana[2]. Mais il « considérait toute coopération avec quiconque était étranger à l'US Navy ou sous son commandement comme un bris de sécurité ». Un officier supérieur britannique dit que l'atmosphère de FRUMEL était « Ce qui est à moi est à moi, ce qui est à toi, on partage ». Fabian (soutenu par l'amiral Redman, chef des transmissions de l'US Navy) n'échange pas d'informations avec le Central Bureau de l'armée de terre[3]. Stations d'interceptionCes trois stations navales assurent les interceptions et la goniométrie, mais pas la cryptographie[4]. Notes et références(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé « FRUMEL » (voir la liste des auteurs).
Bibliographie
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